Méthodologie
Dans l’infographie ci-contre vous remarquerez qu’il y a deux colonnes. Chacune correspondant à une méthodologie différente.
Pour la colonne de gauche, le syndicat a soumis un questionnaire aux followers des réseaux sociaux des marques adhérant à la structure. Ainsi, un échantillon de 6 581 Français âgés de plus de 18 ans ont répondu aux questions. Le syndicat précise toutefois qu’il n’est pas représentatif des pêcheurs en France, car il rassemble des pêcheurs engagés, avec une pratique extrêmement régulière. Ainsi, le panier de dépenses annuelles du pêcheur est ici d’environ 700 euros. C’est une moyenne haute pour des pêcheurs assidus.
La seconde colonne, celle qui concerne le poids économique du pêcheur, est un calcul mathématique à partir de données réelles, mais aussi estimatives.
Sachant que le chiffre d’affaires réel de vente de matériel de pêche en France à travers l’ensemble des circuits de distribution est de 500 millions d’euros et que, d’après le sondage évoqué plus haut, la pêche en mer représente 26 % des pêcheurs de loisir, le chiffre d’affaires de la pêche en mer serait de 130 millions d’euros. Dans ce même sondage, 12 % des pêcheurs en eau douce se disent pêcheurs en mer. Le Gifap ajoute donc ces 12 % de chiffre d’affaires pour obtenir 175 millions.
Vient ensuite dans la balance le panier annuel par pêcheur qui a été estimé à 242 euros, un chiffre provenant de France Agrimer et jugé sérieux par les membres du syndicat. On divise dès lors le CA par le panier pour obtenir environ 720 000 pêcheurs en mer.