Hiver sans lieus, hiver sans bars, quoi faire ?
Tout le monde en parle, du plaisancier du dimanche au guide de pêche, l’interdiction de débarquer les lieux au Sud du 48ème rend leur pêche impossible si on respecte un tant soit peu ces poissons puisqu’ils subissent une décompression lors de la remontée souvent fatale. Donc pas de pêches d’épaves jusqu’à fin avril… Comme ça fait maintenant quelques années que la plupart des pêcheurs s’interdisent la pêche du bar car ils sont grainés, pas de pêche du bar jusqu’à fin mars ? Du coup on fait quoi ? Les plus chanceux vont en voyage de pêche histoire de prendre le soleil et des poissons de rêves, les autres s’occupent comme ils peuvent en pêchant ce qu’il reste à pêcher, à savoir malgré tout quelques bars en no-kill, encore présents autour des parcs à huitres et bouchots, comme il y a peu de profondeur, aucun souci pour la relâche. Et il y a tous les pêcheurs à l’appât qui traquent le poisson d’hiver que nous adorons tous dans l’assiette, le merlan. La météo étant toujours aussi capricieuse, il faut saisir la moindre fenêtre de calme pour rejoindre les vasières des 2 pertuis, fosse de Chevarache côté Pertuis Breton, et zone d’attente des cargos côté Pertuis d’Antioche. Si la mer est un peu formée, le spot idéal reste les alentours de la roche du Sud. Usage de la strouille fortement recommandée, et sardine ou maquereau en appât. Le club ARPSM organisait son premier concours « spécial merlans » le 4 février dernier, au résultat de la journée un bateau a fait la différence en plaçant ses pêcheurs aux 4 premières places, plus de 20 merlans pour les 3 premiers ce qui a permis un partage de la pêche afin que tout le monde reparte avec 2 ou 3 merlans à déguster. Simon Elgrishi remporte ce 1er concours à bord du Mimosa II devant 33 autres concurrents. Du bord de mer, c’est sur la plage des Saumonards dans l’île d’Oléron que vous aurez le plus de chance de tenter les merlans, ils sont présents, loin du bord, donc sans un matériel au top il y a peu de chance d’atteindre les 120-130m nécessaires pour les atteindre ! Ils mordent aux vers, arénicoles ou tubes, et bien sûr aux morceaux de maquereau ou sardine, bien ficelés à l’élastique pour résister à votre lancer puissant. Mars est le mois de transition habituel, les merlans vont bientôt partir pondre, les seiches vont arriver suivies des premières daurades grises et des premiers bars qui auront pondu. Tous ces animaux n’auront qu’une idée en tête, manger ! Donc à vos cannes !!