Le thon à dents de chien (Gymnosarda unicolor)
Les pêcheurs recherchent cette espèce dans la zone indopacifique. C’est un beau poisson à la robe globalement argentée, le dos étant cependant plus sombre, avec des reflets bleutés. Le museau est pointu, mais l’ouverture buccale est large. Surtout, les mâchoires sont armées de dents acérées qui donnent son nom commun à l’animal. L’oeil est de grande taille. Le corps est élancé et l’anatomie rappelle celle des bonites du genre Sarda. Néanmoins, les gros spécimens de thons à dents de chien deviennent très massifs, avec un corps proportionnellement plus large et plus haut. Toutes les nageoires sont sombres, mais on observera l’extrémité souvent blanche de la deuxième dorsale et de l’anale. Une caractéristique permet une identification rapide : la ligne latérale est très marquée et elle présente un tracé irrégulier.
Le thon à dents de chien est un prédateur pélagique qui consomme essentiellement des poissons et des céphalopodes. Il se déplace seul ou en petits groupes. Il aime la proximité des récifs. Les spécimens petits et moyens sont souvent capturés au leurre de surface et de subsurface, alors que les très gros individus sont plutôt attrapés au-dessus de récifs plus profonds, notamment au jig. Le combat est exceptionnel, d’autant que l’animal peut atteindre 2,50 mètres pour plus de 130 kilos. Le record IGFA est de 107 kilos.
Pour une recherche au stickbait ou au popper, on utilisera le même matériel que pour la Caranx ignobilis. Pour une pêche au jig, il faudra obligatoirement se munir d’une canne tropicale pensée pour le jigging.