C’est la fête à la grenouille !
De la pluie et du vent, du vent et de la pluie, on pourrait ainsi résumer les derniers jours de ce mois de février et de ce début mars. Les sorties en bateau sont si rares qu’on en perdrait presque ses habitudes de skipper. Heureusement, il y a les retraités qui peuvent sortir à tout moment de la semaine, dès qu’une éclaircie veut bien arriver. Et ils ont raison ! Les merlans se font rares, certes, la faute à ce déversement d’eau douce et à une eau totalement brouillée par la vase. Pas grand-chose dans le pertuis d’Antioche, en revanche, côté pertuis Breton, ce n’est pas la même chose, non seulement les merlans sont présents, côté filières (attention de bien respecter 100 m de distance avec ces filières), mais les daurades arrivent, 4 par-ci 10 par-là, et bien plus sur ces derniers jours, les tableaux de pêche sont aujourd’hui composés de maquereaux et de daurades grises, début mars ! Heureusement, il y a aussi le surfcasting, très prolifique depuis trois semaines, je ne parle même pas des bars en quantité, mouchetés jusqu’à 50 cm et des francs par dizaines, à tel point que si vous gardez un 45 cm en début de session, vous risquez d’avoir la joie et le privilège de relâcher un 55 cm une heure plus tard ! Sur la côte sauvage, jusqu’au phare de la Coubre, les turbots sont actifs, donc, sur ces secteurs, il faut privilégier les gueulins de sardines plutôt que les vers, vous assurez ainsi les bars et les turbots ! Sur une session de surf entre amis, Daniel a eu la joie de monter tour à tour bars francs et mouchetés, congres, roussettes et plies ! Que demander de plus ? Pour les jours qui viennent, le mot d’ordre est de ne rien lâcher et de profiter de chaque instant, chaque éclaircie, car les méchants politiques veulent croquer notre plaisir et réduire notre liberté de pêcher à son minimum. Anguilles, bar, lieus, chinchards, raies, bientôt maquereaux ? Aux cannes, citoyens ! De notre correspondant Francis Couzinet