Playboy (France)

PLAYBOY TIME

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AVEC SON BRACELET EN PLASTIQUE, SON DESIGN TOUT EN COULEUR ET SON PRIX IMBATTABLE, LA SWATCH S’IMPOSE EN 1983 POUR TOUJOURS BRILLER TRENTE-TROIS ANS PLUS TARD. DAVID CATEL, COLLECTION­NEUR OBSESSIONN­EL, NOUS PARLE DE CE SUCCÈS INTEMPOREL.

David, d’où vous vient votre obsession pour les Swatch ?

J’ai eu ma première Swatch à l’âge de 10 ans en 1986. Des montres fun à des prix attractifs, je me suis tout de suite intéressé à la marque. Des parents d’amis de l’époque étaient bijoutiers et je voyais régulièrem­ent les collection­s défiler dans le magasin. Depuis, j’ai toujours suivi la marque.

Combien en possédez-vous ?

Environ 350. Je n’achète que les modèles que j’aime, même si je ne les porte pas tous. J’en ai toujours deux aux poignets, en fonction de l’humeur et de ma tenue vestimenta­ire. C’est le principe de Swatch et une façon de s’exprimer librement. Mais ma préférée est celle que je me suis faite tatouer au bras gauche il y a quatre ans. Elle est unique !

Quel est le code qui fait la force de la marque ?

Swatch a su se servir de l’héritage suisse en matière d’horlogerie mais a réussi à s’affranchir des standards en intégrant de la couleur et de l’irrévérenc­e envers le monde de l’horlogerie traditionn­elle. Elle a aussi su collaborer avec des artistes et des sportifs de haut niveau.

Swatch est-elle une pionnière dans le domaine de l’horlogerie ?

Swatch a été créée à un moment où les marques historique­s suisses s’essoufflai­ent et où les marques japonaises prenaient le dessus. Dans la lutte pour la miniaturis­ation, Swatch a remporté la compétitio­n. Avec une forme de boitier quasi inchangé depuis ses débuts, les montres sont reconnaiss­ables dès le premier coup d’oeil, que ce soit des collection­s très classiques ou très originales. Les prix et le renouvelle­ment des modèles tous les six mois permettent de garder l’envie de s’intéresser à la marque.

Un conseil pour gérer au mieux son temps ?

C’est à chacun de trouver sa propre façon d’organiser son temps et, aujourd’hui, les outils informatiq­ues nous permettent de trouver comment faire. Et, bien sûr, toujours avoir une Swatch au poignet !

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