Première

Alice Po l

Partenaire emblématiq­ue de Dany Boon à l’écran, Alice Pol est à l’affiche d’Embrasse- moi !, une comédie romantique LGBT dans laquelle elle incarne une photograph­e timide mais qui se soigne.

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… vous a aidée à draguer ?

Tous les films de Sophie Marceau. Surtout La Boum et L’Étudiante. Dans ces films, ses personnage­s avaient toujours des galères sentimenta­les. J’essayais d’en tirer des leçons, de voir comment ce qu’elle vivait pouvait s’appliquer à ce qu’il m’arrivait. Et je chopais aussi des idées sur les fringues ou sur les mecs...

… vous était interdit enfant, mais que vous regardiez quand même en cachette ?

On ne m’a pas spécialeme­nt interdit de film. Par contre j’ai le souvenir d’être allée voir avec ma mère

En chair et en os de Pedro Almodóvar quand j’avais 13 ans. Au milieu, il y a une scène de sexe très passionnel­le et assez crue. Du coup, la séance a été très spéciale... Ma mère me cachait les yeux et il y a eu beaucoup de raclements de gorges. (Rire.)

… devrait être envoyé dans l’espace pour informer les extraterre­stres de notre existence ?

Le Grand Bleu parce que c’est naïf donc forcément poétique et enfantin. Il y a beaucoup d’onirisme, de courage, de beauté et de ténacité tout au long du film. Bon, si les aliens voient ça, j’ai peur qu’ils s’imaginent que nous vivons tous sous l’eau donc il faudra quand même éclaircir la question s’ils débarquent sur Terre !

… vous fiche la trouille même aujourd’hui ?

(Du tac-au-tac.) S.O.S. Fantômes ! Le 2, avec Vigo des Carpates, le tableau qui parle et qui lance des éclairs avec les yeux. À un moment, il kidnappe un enfant dans son landau et le fait léviter... Ça me fout vraiment les jetons. À l’époque je n’en ai pas dormi pendant... quatre ans. Et ça n’a pas changé : quand je revois le film, je me cache les yeux pendant ce passage.

… vous remonte le moral en cas de coup dur ?

La Chèvre. Ma scène préférée est celle de la voiture où Gérard Depardieu et Pierre Richard s’engueulent. Pierre Richard hurle, se met à sermonner Depardieu en lui rappelant que c’est lui le patron, et le regard que Depardieu lui lance à ce moment-là est à se tordre de rire. Mais toutes les scènes sont cultes et c’est une comédie indémodabl­e.

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