3 QUESTIONS À MICHAEL Madsen
Fragments d’une rencontre avec le comédien Michael Madsen, venu sur la Croisette faire la promo d’un petit thriller nommé Trunk. Vous allez rejouer chez Tarantino dans son nouveau film. Parlez-nous de votre rôle : Je pensais que Les 8 Salopards serait notre dernière fois ensemble. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me rappelle à nouveau. Je joue dans les passages « western » de Once Upon a Time in
Hollywood. Leo DiCaprio est le héros d’une série télé fictive des années 60 et j’en fais partie. C’est un super rôle. Si quelqu’un peut filmer les années 60, c’est bien Quentin, non ?
Que pensez-vous de l’affaire Weinstein ?
Le mouvement #MeToo est une très bonne chose. Ça devait arriver tôt ou tard. Tout le monde pensait que c’était normal d’avoir ces gens terrifiants au pouvoir. Mais je ne savais pas à quel point c’était profond et sombre. C’est désormais un moment d’histoire. J’ai bossé quatre fois avec Harvey Weinstein, j’ai été honnêtement payé, c’était un bon producteur et il a été génial avec Quentin. Tout ça, c’est comme un film : il était une fois à Hollywood...
Comment considérez-vous votre carrière ?
Je ne regarde pas en arrière. J’attends le prochain scénario. Je suis un peu comme Bogart. J’attends mon Faucon maltais. Je veux passer du bad guy au good guy, obtenir ma rédemption. Un peu comme Belmondo : vous vous rappelez comment il regarde le poster de Bogey dans
À bout de souffle, il se passe le pouce sur la bouche ? Je le fais tous les jours, c’est devenu un tic. J’ai copié Belmondo. (Rires.)