DRACULA PÈRE ET FILS d’Édouard Molinaro
Après Jean Lefebvre comme papa, Christopher Lee ! L’enchaînement est cocasse mais témoigne du star power de Bernard Ménez, qui enchaîne à l’époque les succès.
« Gaumont m’a fait parvenir le livre,
Paris Vampire, de Claude Klotz, alias Patrick Cauvin, que j’ai trouvé très intéressant. J’ai émis alors une condition : que le rôle de mon père ne soit pas attribué à un comique français car, selon moi, cela aurait dénaturé le sujet. Christopher Lee, qui ne voulait plus reprendre le rôle qui avait fait sa gloire, a été convaincu par un point du scénario : à un moment donné, ma fiancée (Marie-Hélène Breillat) ouvre la fenêtre et mon père part en cendres... Cela clôturait de belle façon son histoire avec Dracula. Je compare souvent Christopher Lee à Paul Meurisse : même prestance, même élocution aristocratique. Toutefois, la froideur de Meurisse n’avait d’égale que la chaleur de Lee. Il était le premier à m’accueillir dans sa caravane quand il faisait froid. »