Première

DRAGON BALL SUPER : BROLY

Le long métrage dérivé de la série Dragon Ball Super est un film de superhéros cosmique, jouissif et finalement très accessible.

- SYLVESTRE PICARD

Le cruel (et complexé) général Freezer attaque la Terre pour s’emparer des Dragon Balls. Son Goku, Vegeta et ses amis se dressent devant lui mais Freezer a une arme secrète : Broly, qui est peut-être le légendaire superguerr­ier de la planète Saiyan... Bon, d’accord, dit comme ça, Dragon Ball Super : Broly peut paraître totalement hermétique et réservé à son public habituel d’otaku, d’autant qu’il s’agit d’un film dérivé d’une série animée (Dragon Ball Super, bien sûr). Et pourtant, même si on n’a pas regardé d’épisode de Dragon Ball depuis les années 90, on ressent une très forte familiarit­é à la vision du film. Et un plaisir énorme. En s’ouvrant sur un long prologue impression­nant et épique qui évoque la mythologie de Superman (une planète peuplée d’êtres surhumains est détruite tandis qu’un « élu » est sauvé et envoyé en exil), Dragon Ball Super : Broly a la carrure d’un film autonome de superhéros. Des personnage­s dotés de pouvoirs cosmiques phénoménau­x font péter des planètes au cours de séquences de baston complèteme­nt délirantes, qui vont devenir de plus en plus immenses, pop, flashy et abstraites au fur et à mesure du combat contre Broly. Les fans seront évidemment en plein panard, mais tous ceux qui ont jeté un oeil au Club Dorothée dans leur passé risquent de ressentir une sacrée remontée d’acide. Beaucoup plus grand public et jouissif que prévu.

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