L. A. CONFIDENTIAL de Curtis Hanson
Premier film hollywoodien pour Guy Pearce, qui se fait une place entre Kevin Spacey et Russell Crowe dans ce film noir fabuleux. Une adaptation d’Ellroy comme personne n’en avait réalisée avant et n’en réalisera par la suite.
«On m’a poussé à prendre un agent à Los Angeles après Priscilla, que j’ai toujours d’ailleurs. Il m’avait fait auditionner pour six millions de projets vers la fin 1995, et l’un d’eux était L. A. Confidential. Début 96, on m’appelle et on me demande de faire un screen test, en costume et tout. Moi, j’ai un peu la flemme. Est-ce que ça vaut le coup de faire le trajet si finalement je ne suis pas pris ? Je crois que je n’ai pas eu tort d’y aller. (Rires.) Je flippais de ne pas être à la hauteur, mais le fait de n’avoir qu’un second rôle m’a enlevé beaucoup de pression. Je suis bien au deuxième rang. C’est confortable et il y a plein de boulot. Sur ce film, Curtis Hanson m’a appris mon métier. Une vraie leçon sur le timing et l’utilisation de l’immobilité. Pas besoin d’intellectualiser et d’en faire des caisses pour rester intéressant. Ça m’a ouvert les yeux.»