Première

Neil Gaiman, comics trip

Insatiable écrivain aux univers oniriques complexes, il est l’une des plumes anglaises incontourn­ables du XXIe siècle. À 60 ans, Neil Gaiman est omniprésen­t dans la pop culture, les librairies, les cinémas et depuis peu à la télévision. Avec Good Omens, A

- Gaiman Universe

Vous avez forcément déjà croisé l’un de ses personnage­s ces dernières années. Les héros d’American Gods, c’est lui. Coraline, c’est lui. Lucifer Morningsta­r, c’est toujours lui… Prolifique écrivain britanniqu­e aux 45 millions de livres vendus, Neil Gaiman est sans aucun doute l’un des auteurs les plus célèbres de la pop culture et certaineme­nt l’un des plus régulièrem­ent adaptés au cinéma ou à la télévision. Pas encore au niveau de Stephen King, certes. Mais assez tout de même pour être invité à jouer son propre rôle avec une bonne dose d’autodérisi­on dans un épisode mémorable des Simpson, se moquant copieuseme­nt des « méthodes » des spécialist­es du best-seller. Son oeuvre dense et unique a déjà largement marqué ce début de siècle, notamment grâce à Sandman, comics vendu à

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CHARLES MARTIN 30 millions d’exemplaire­s. Une BD qui, elle aussi, aura droit à sa série Netflix à gros budget – le plus gros de l’histoire pour une série estampillé­e DC Comics – à venir très prochainem­ent : « La série Sandman va être fabuleuse, tease Neil Gaiman à Première. Je suis tellement fier de ce qu’on est en train de tourner en ce moment. Chaque jour, quand je vois ce qui a été filmé, je suis très confiant et enthousias­te. J’ai hâte de découvrir la série finie et montée. Je suis certain que mes lecteurs seront ravis du résultat, parce que je suis le premier fan de Sandman et que je suis ravi du résultat ! » Si l’auteur anglais est aussi optimiste, c’est qu’il est très impliqué dans la production qui a débuté en novembre dernier outre-Manche.

Car Neil Gaiman n’est pas du genre à laisser un autre faire tout et n’importe quoi avec ses histoires. D’ailleurs, il n’a pas hésité à retirer le bébé des mains de Joseph GordonLevi­tt pour « divergence­s créatives », quand celui-ci était en train d’adapter son comic-book en film. C’était il y a cinq ans et, depuis, le puissant écrivain a pris du galon dans le milieu. Il a appris les codes de la télévision, afin de pouvoir lui-même transposer son univers à l’écran. « Je travaille beaucoup

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