RENAISSANCE
Cela fait maintenant plus d’un an que le cinéma est rentré au paddock. Un an que la création artistique tourne au ralenti. Les salles et les grands festivals ont connu la disette et n’ont pu programmer qu’un nombre très réduit de films (entre deux confinements). Et comme le rappelle Virginie Efira dans nos pages, nous avons été les victimes d’une étrange distinction entre ce qui est considéré comme essentiel et ce qui ne l’est pas. Quoi qu’on pense de tout ce qui s’est fait pour protéger le secteur, la culture, et le cinéma en particulier, a sacrément manqué de considération.
Mais les beaux jours reviennent ! et les vaccins injectent une bonne dose d’espoir. À l’heure où nous bouclons ce magazine (en plein confinement, le jeudi 8 avril), le calendrier de la reprise n’est toujours pas complètement fixé, mais une chose est sûre : l’industrie se remet en ordre de bataille. Les écrans vont se rallumer, les salles se préparent. Nous allons enfin pouvoir retourner au cinéma. Tout ne sera pas simple et c’est ce que nous avons essayé de mesurer dans notre dossier central. Il y aura des jauges, l’industrie devra se recomposer et si le grand embouteillage qui menace est une chance pour les spectateurs, pour les distributeurs, ce sera plus compliqué. Mais à travers les entretiens et les rencontres qui ponctuent cet article, une chose est sûre : le cinéma reste plus fort que tout.