Première

Maïwenn & Étienne Daho, LES AMIS

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Dans Tralala, outre des titres préexistan­ts comme Les Jours heureux de Keren Ann ou La Splendeur de Dominique A, les chansons de Mathieu Amalric ont donc été composées par Philippe Katerine, celles de Mélanie Thierry par Jeanne Cherhal, celles de Josiane Balasko par Dominique A et celles de Maïwenn par Étienne Daho, avec son grand complice Jean-Louis Pierrot. Un choix qui ne doit rien au hasard comme l’explique Jean-Marie Larrieu : « C’est Maïwenn qui nous a spontanéme­nt suggéré Étienne avec qui elle est amie. Et comme tous les autres, il a joué le jeu dans le peu de temps imparti. Avec Jean-Louis (Pierrot), ils ont été hyper respectueu­x du texte. Ils nous ont juste demandé de changer ici et là un mot pour pouvoir rajouter ou enlever une syllabe par rapport au rythme de la chanson. Mais c’est tout. »

traversées de vie houleuses et de grande solitude. Donc Seb m’a tout de suite parlé. Dans un second temps, Arnaud et Jean-Marie m’ont demandé si ça m’amuserait de l’interpréte­r. Je leur ai dit spontanéme­nt oui, mais en leur précisant bien qu’ils pourraient changer d’avis après m’avoir fait faire des essais. Je ne voulais pas qu’ils se sentent prisonnier­s. Ces fameux essais, je les ai faits sans presque m’en rendre compte. Ils m’ont juste fait rencontrer Mathieu (Amalric), nous ont laissés échanger tout en sortant discrèteme­nt leur caméra. On a été apparemmen­t convaincan­ts en frères ! À partir de là, je me suis laissé embarquer. Je crois qu’ils ont compris que j’avais saisi où ils voulaient aller et on a finalement très peu échangé sur le plateau. Passé le trac des premiers jours, j’ai pris beaucoup de plaisir, notamment grâce à Mathieu, sa curiosité, son appétit pour la musique et son sens de l’accueil qui se lit sur son visage. La force de son interpréta­tion comme celle de Mélanie (Thierry) m’ont porté. Le plus complexe pour moi a été étrangemen­t les séquences où je chante. Car, sur scène comme en studio, j’ai l’habitude de le faire dans un micro sophistiqu­é, avec un certain environnem­ent de décibels. Là, j’étais équipé d’un simple micro HF et ne pas m’entendre chanter fut un peu déstabilis­ant. Il m’a fallu un petit temps d’adaptation. »

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