LE FILM QUI...
Vincent Lacoste
cinéma Gosse » du L’éternel « Beau sa mue. finit plus de faire français n’en De nos ce mois-ci dans
On le retrouve sur fond drame intimiste frères blessés, un où il incarne de guerre d’Algérie, de accusé ouvrier indépendantiste FRANÇOIS RIEUX terrorisme. PAR u Le Film QUI…
… vous a donné envie de devenir acteur ?
Je n’y étais pas destiné. Pour Les Beaux Gosses, on m’avait repéré dans la cantine de mon collège. Mais j’aimais déjà voir des films et j’ai découvert très jeune Autopsie d’un meurtre. J’adore James Stewart, surtout dans sa manière de se mouvoir dans l’espace. Je suis plus admiratif d’une posture, d’un geste, que de la construction psychologique d’un personnage.
… vous fait retomber en enfance ?
L’Empire contre-attaque ! Je l’ai vu lors d’une ressortie à la fin des années 90. C’est le meilleur de la saga et Dark Vador est le méchant ultime : la peur qu’il inspire passe par sa démarche, sa respiration. J’aime les autres épisodes même si les deux derniers sont un peu inintéressants et que, dans la prélogie, Jar Jar Binks a pris un bon coup de pioche sur la tête en vingt ans.
… vous a été interdit enfant mais que vous avez vu en cachette ?
Mon père m’avait défendu de regarder Massacre
à la tronçonneuse donc forcément… je me suis empressé de le trouver en DVD ! En fin de compte, je crois bien qu’on l’a vu en famille.
En réalité, ce n’est pas tant la violence qui le gênait que tout l’aspect psychologique déglingué. C’est un film d’horreur à part, indémodable et poisseux, qui surpasse tous les Saw et compagnie d’aujourd’hui.
… est un chef-d’oeuvre surestimé ?
Le Lauréat ? Je sais bien que c’est culte, mais parlons déjà de Dustin Hoffman qui incarne un jeune étudiant alors qu’il a 30 ans ! J’adore la musique des sixties mais je trouve la ritournelle de Simon and Garfunkel vraiment agaçante, beaucoup trop sirupeuse. En plus, elle apparaît à chaque temps mort et le film manque justement de rythme.
… vous a permis de draguer ?
J’ai plutôt un rapport solitaire au cinéma, y compris dans les salles où je vais rarement accompagné. Mais, va savoir pourquoi, quand j’étais ado, j’ai invité une fille qui me plaisait à aller voir Big Mamma 2… On pensait qu’on allait se marrer mais, passé le premier quart d’heure, on a tous les deux trouvé ça affligeant. Est-ce que j’ai conclu ? À votre avis ? (Rires.)