ADRIAN LYNE
LA FILMO EXPRESS
Ça plane, les filles !
(1980) Avec Jodie Foster, une chouette variation rock’n’roll sur Les Quatre Filles du docteur March dans la San Fernando Valley. Un petit air de Licorice Pizza.
Flashdance
(1983)
Une bluette ponctuée de numéros musicaux à l’énergie démentielle. Six millions de fans ayant acheté le 45 tours What a feeling peuvent-ils avoir tort ?
9 semaines ½
(1986)
Le Dernier Tango à New York. Une fable cruelle sur l’ère yuppie, avec les deux stars les plus sexy de l’époque. Bide aux USA, triomphe partout ailleurs.
Liaison fatale
(1987)
Plus gros succès mondial de l’année. Racoleur, peut-être, mais surtout d’une efficacité monstre. Début de la déferlante « psycho-sexuelle » dans le cinéma US.
L’Échelle de Jacob
(1990) Tim Robbins erre dans la quatrième dimension, entre visions d’horreur et flashs trauma du Vietnam. Un ovni dans la carrière de Lyne – et son chefd’oeuvre.
Proposition indécente
(1993) Recentrage de carrière sur les sujets olé olé. Demi Moore couchera-t-elle avec Robert Redford ? le film sort l’année de Sliver et du livre
Body de Madonna. Quelle époque !
Lolita
(1997)
La provoc de trop. Avec sa relecture kitsch de Nabokov, Adrian Lyne se met l’Amérique à dos. Quelle idée, aussi, de vouloir se mesurer à Kubrick ?
Infidèle
(2002)
Tentative de retour à l’incandescence chic et dépressive des années
9 semaines ½. Mais surtout le remake raté d’un grand Chabrol avec Stéphane Audran (La Femme infidèle).
Eaux profondes
(2022)
Une étude de la part de masochisme inhérente à la vie conjugale. Ana de Armas et Ben Affleck, plus beau couple « lynien » depuis Kim Basinger et Mickey Rourke.