2017
LA TOUR SOMBRE
DE NIKOLAJ ARCEL Ce qui arrive quand on met l’univers avant les films. Un naufrage.
ÇA
D’ANDY MUSCHIETTI Le film ne remplit peut-être pas son contrat premier (foutre une trouille bleue), mais son amour des monstres et l’immense générosité avec laquelle il les dépeint (comme des astres fascinants) lui assurent déjà une place de choix au panthéon de l’horreur. Pour la première fois, ce carnaval de cauchemars qu’on appelle l’imaginaire « kingien », ce bazar cosmogonique qui se définit aussi par sa densité et son abondance, prend corps à l’écran avec une grandeur et une autorité (et un budget) dignes de ce nom. Carton planétaire. Renaissance massive de King au cinéma.
THE MIST
CRÉÉE PAR CHRISTIAN TORPE Nulle.
MR. MERCEDES
CRÉÉE PAR DAVID E. KELLEY Le créateur d’Ally McBeal adapte King avec Dennis Lehane, pape du polar bostonien. Chassé-croisé existentiel entre un ex-flic bourru et un tueur en série puceau. Très bonne surprise.
JESSIE
DE MIKE FLANAGAN Pour Netflix, le réalisateur de The Mirror reproduit (un peu trop) à la lettre l’ambiance claustro du roman. Théâtreux et sur-filmé.
1922
DE ZAK HILDITCH Toujours Netflix. Le réalisateur australien de Final Hours signe un petit film d’époque à l’atmosphère un peu chargée. Grosse perf de Thomas Jane.