Première - Hors-série

LE FILM QUI...

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BENICIO DEL TORO

Les Nerfs à vif, de J. Lee Thompson. Parce que l’histoire de ce cinglé qui harcèle une famille est terrifiant­e, bien sûr, mais surtout à cause de Robert Mitchum, de sa gueule, de sa démarche. Petit, j’étais fasciné par les films de monstres avec Bela Lugosi, Boris Karloff, Lon Chaney... Mais là, c’était la première fois qu’un mec bien réel – pas une créature – me flanquait la chair de poule. Vraiment flippant.

ELIJAH WOOD

J’adore les films d’horreur. J’en ai vu des tonnes, donc je ne suis pas du genre à me laisser impression­ner. Mais je dois avouer que l’idée de regarder Paranormal Activity tout seul chez moi ne m’enchante pas particuliè­rement. Comment voulez-vous aller au lit après avoir vu ce qui se passe dans cette chambre ?

GEMMA ARTERTON

Halloween, sans hésiter. Je l’ai vu trop tôt dans ma vie, je pense ! (Rires.) Aujourd’hui encore, je ne peux pas habiter au rez-de-chaussée, car j’ai trop peur que quelqu’un me regarde par la fenêtre.

COLIN FARRELL

Terreur sur la ligne, de Fred Walton. Même si le film s’essouffle sur la longueur, les vingt premières minutes sont les plus flippantes que j’ai jamais vues. Le concept est un peu éventé aujourd’hui mais, lorsque la police annonce à l’héroïne que le psychopath­e qui la harcèle au téléphone appelle en fait de la maison où elle se trouve, bon sang... Cette réplique, “L’appel provient de votre domicile”, m’a empêché de dormir pendant au moins quatre ans.

BILL NIGHY

Voyage au bout de l’enfer.

Je ne peux pas regarder la scène de la roulette russe. Impossible. C’est trop fort pour moi. La première fois que je l’ai vue, je suis carrément sorti de la salle. Je peux supporter les films d’horreur sans broncher, mais cette scène, non !

FAMKE JANSSEN

Shining. Le moment où Nicholson entre dans la salle de bains et voit une femme nue ouvrir le rideau de la baignoire me file des frissons rien que d’en parler. La scène de l’ascenseur, celle du tricycle, du labyrinthe de glace... L’imagerie de Kubrick a une puissance qu’on ne retrouve plus beaucoup aujourd’hui, sauf peut-être chez quelques cinéastes asiatiques. C’est de la pure mise en scène qui laisse de l’espace à l’imaginatio­n. Les plus grandes frayeurs viennent de là.

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