DEAD ZONE DE DAVID CRONENBERG
Sans doute l’année où tout s’inverse dans le rapport de force entre King et les studios de cinéma. En 1983, il a mondialement gagné son patronyme. Un Midas de l’horreur qui transforme tout ce qu’il touche en cartons de box-office. À l’époque, Cronenberg n’est encore qu’un petit réalisateur de B prometteur. On le sent d’ailleurs à l’étroit dans l’univers tout aussi viscéral mais plus romanesque de King. C’est surtout la performance hallucinée (au sens propre) de Christopher Walken qui illumine encore aujourd’hui la froideur chirurgicale du Canadien.