COEURS PERDUS EN ATLANTIDE
DE SCOTT HICKS
Grisonnant, David Morse se remémore sa jeunesse sixties passée avec sa mère veuve dans un petit meublé sur une colline, et cet été où le vieux Brattigan (Anthony Hopkins, superbe), qui se croyait pourchassé par le gouvernement, s’était installé à l’étage du dessus et avait changé leur vie à tous. Initiation, élégie de l’enfance, proximité du fantastique... Ça ressemble à un digest de King, voire une explication de texte. Mais peinte à l’aquarelle, par un artisan doué. Très joli film, plutôt oublié. Anton Yelchin, aujourd’hui disparu, y faisait ses débuts.