UN NOUVEAU JOUR SUR TERRE
Onze ans après, le réalisateur de La Jeune Fille à la perle [Peter Webber] se retrouve aux commandes de la suite d’Un jour sur Terre avec les mêmes intentions inattaquables – célébrer les beautés de la Nature aux quatre coins du monde avec le bestiaire le plus riche possible – agrémenté d’avancées technologiques qui rendent forcément le tout encore plus joli et spectaculaire. Le cahier des charges est donc rempli, mais on peine à voir ce que ce documentaire apporte à la multitude de ceux qui débarquent chaque année sur grand écran pour raconter la fragilité de ces splendeurs et défendre la cause environnementale. Aucune singularité dans la construction du récit. Aucun apport dans le texte de la voix off. Aucune originalité dans la réalisation. Juste du beau et du spectaculaire. Comme des dizaines d’autres avant et sans doute après lui. Le filon semble loin d’être épuisé.