VALÉRIE LEMERCIER, OU L’ART DE SE COMPLIQUER LA VIE AVEC…

… Trop de vêtements : « Je suis insomniaque. La nuit, je vais sur des sites de vente internationaux, puis débarquent de Hongrie, de Lituanie ou des États-Unis un tee-shirt trop petit, un pull trop grand, un autre plein de trous qui n’apparaissaient pas sur la photo… »

Une solution ? « Régulièrement, j’organise des brocantes gratuites pour mes copines, auxquelles je propose en même temps une séance de relooking. Je suis un croisement entre Cristina Cordula et Louis la Brocante. »

… Trop de connexions aux réseaux

sociaux : « Je peux passer des heures sur les comptes Instagram de mes amis et de quelques “stars”. Mais je ne suis que voyeuriste, je n’ai aucun compte sur les réseaux sociaux, seulement un blog depuis huit ans. Parce que je ne sais pas où sont les limites. Imaginez : des gens postent leurs cafés gourmands ! Non seulement j’ai horreur de ce concept de minidesserts, mais en plus, si aujourd’hui on montre ce qu’on mange, pourquoi demain on ne montrerait pas son caca ? »

Une solution ? « Me faire piquer mon fil d’ordinateur. Pendant ma tournée, j’ai passé plusieurs nuits à Quiberon et j’avais oublié le cordon de mon ordi. Résultat : sans connexion (car je ne me connecte que via mon ordi, l’écran de mon téléphone est trop petit), j’ai dormi comme un bébé. Mais le troisième jour, la dame de l’hôtel est allée gentiment jusqu’au Auchan de Vannes me racheter un fil. Les insomnies ont repris de plus belle. »

… Trop d’infos : « J’achète les journaux, j’écoute la radio, je regarde le 20 heures de France 2, les chaînes d’info en continu, Envoyé spécial, et je ne rate pas Faites entrer l’accusé même si ça m’empêche de fermer l’oeil pendant soixante-douze heures. J’ai besoin de savoir ce qui se passe, par curiosité, et parce que je me nourris de la vie des autres pour mon travail. »

Une solution ? « Aucune. Respirer, méditer, cela ne m’attire pas… »