… trop de conformisme

Appliqué, consciencieux, discret, diplomate, vous vous efforcez à ne jamais faire de vagues. Vous calez vos comportements et vos décisions sur ceux de la majorité ou de la personne qui a le pouvoir de décision. Le regard et les jugements des autres pèsent de tout leur poids sur vous : peur du ridicule, d’attirer l’attention, d’être rejeté. Pour vous, il y a ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Ce qui est permis et ce qui est interdit. Ce que vous aimeriez vraiment faire est étouffé sous des couches d’inhibition et de frustration. Ou totalement ignoré de vous, car vous ne vous posez même pas la question de savoir ce qui serait bon ou meilleur pour vous.

À l’origine : des croyances basées sur une délégation de sa liberté et de son désir au plus grand nombre ou aux personnes en position d’autorité. La soumission à la norme peut s’expliquer par des systèmes familiaux très autoritaires : l’enfant obéit parce que c’est le parent qui sait, et c’est comme ça. Elle peut aussi provenir du désir (individuel ou familial) de se maintenir ou de s’intégrer à une culture ou une classe sociale. Or, pour cela, il faut savoir accepter les codes du milieu sans les discuter afin d’éviter l’exclusion.

Vers la libération : faites ce que vous n’avez jamais fait, questionnez ! Chaque choix, chaque principe, chaque habitude. Demandez-vous : cela me convientil vraiment ? Qu’est-ce que j’aimerais et pourrais faire à la place ? Ce n’est qu’en déconstruisant pièce par pièce l’édifice du « je dois/il faut » que vous pourrez reconquérir votre liberté. Vous pouvez aussi vous entraîner, dans cette opération de reconquête, à faire chaque jour des choix personnels (vêtements, nourriture, loisirs) et à donner votre point de vue contre la majorité. La fierté et la satisfaction l’emporteront progressivement sur l’inconfort.