Pratiquer la méditation du caillou, avec Thich Nhat Hanh

Le but : trouver la paix et la joie en soi.

La prescription : Thich Nhat Hanh assure que pratiquer régulièrement, voire quotidiennement pendant quelques mois, permet d’atteindre « une joie profonde et régénératrice ».

Asseyez-vous, le dos bien droit, la tête et la nuque alignées avec la colonne vertébrale, sans rigidité, le regard fixé à un mètre ou deux devant vous, ou les yeux fermés si cela vous est plus facile au début, un demi-sourire flottant sur votre visage.

Respirez doucement et profondément en suivant votre respiration. Détachez-vous de tout le reste.

Imaginez que vous êtes un caillou lancé dans une rivière qui s’enfonce tout doucement dans l’eau, sans effort. Il coule lentement pour atteindre son point de repos, le fond. Sentez votre état de total abandon. Au centre se trouve votre respiration. Ne décidez pas du temps qu’il vous faudra pour atteindre le fond sablonneux, laissezvous tranquille. Faites l’expérience du repos profond lorsque vous vous sentirez posé sur le lit de sable fin de la rivière. Vous n’êtes plus poussé ni tiraillé par rien ni personne. C’est votre moment, celui où vous ressentez votre unité profonde et que vous vous connectez à la paix profonde en vous. Thich Nhat Hanh, né en 1926, est l’un des plus grands maîtres bouddhistes vivants. Il est le premier à avoir diffusé en France la pratique de pleine conscience. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Soyez libre là où vous êtes (Dangles), Le Miracle de la pleine conscience (J’ai lu, “Aventure secrète”) et Vivre en pleine conscience, l’intégrale (Belfond).