À TOI DE JOUER ! BONJOUR MA COLÈRE
1. LE CERCLE DE FEU
Dessine dans ce cercle… ta colère. Ne réfléchis pas, reçois la première image qui te vient à l’esprit et donne forme à cette colère (avoir un peu d’humour ici n’est pas un problème !). Sera-t-elle un affreux gribouillis ? Aurat-elle l’allure d’une épée, d’une bombe, d’un porc-épic ?
Le but de cet exercice est de dire bonjour à ta colère telle que tu l’as dessinée. Tu as établi un contact avec elle, et ce contact dissipe la peur. Tant que tu as peur de ta colère, tu ne peux pas développer une relation plus apaisée avec elle.
2. CE QUE CACHE TA COLÈRE
Souviens-toi d’une colère que tu regrettes.
Dans la partie gauche, note les circonstances dans lesquelles elle s’est déclenchée : situation, personnes impliquées… Dans la partie droite, écris un seul mot : quelle est l’émotion principale que tu as ressentie derrière ta colère ? De quoi était-elle la porte-parole ? De la peine ? De la peur ? De l’injustice ? De l’humiliation ?
Une colère cache souvent autre chose que le seul énervement. En prendre conscience est un soulagement. Par exemple, tu n’es pas en colère parce que ton conjoint n’a pas mis en marche le lave-vaisselle, mais parce qu’il s’en décharge toujours sur toi.
La prochaine fois, tu reconnaîtras cette émotion initiale… et tu pourras avoir une attitude plus juste.
3. NE T IDENTIFIE PAS À TA COLÈRE
Tu es en colère ou tu viens de te mettre en colère ? Prends un moment pour t’asseoir et observer ta colère. Remarque qu’elle n’est pas statique : comme toute émotion, elle enfle, redescend, regrossit, va, vient… Regarde-la attentivement se transformer. Ne la juge pas, ne la rejette pas, contente-toi d’observer sa manifestation en toi, comme tu le ferais pour des nuages qui se déplacent dans le ciel et changent de forme en permanence.
Tu continues à l’observer ? Tu as déjà compris un point essentiel : si nous sommes responsables de nos actions, nous ne le sommes pas des émotions qui viennent en nous.
4. QU EST CE QUE MA COLÈRE ME DEMANDE POUR ÊTRE APAISÉE ?
Retourne au dessin que tu as réalisé dans l’exercice n° 1. Adresse-toi à la forme que tu as dessinée, quelle qu’elle soit. Demande-lui de quoi elle aurait besoin pour être apaisée : de tendresse, d’affection, de silence, de réconfort ? D’eau, de chaleur, de fraîcheur, de vent ? Prends un moment pour laisser ce que tu as invoqué agir et dissoudre à sa manière la colère qui est en toi. Redessine dans le carré ci-dessous ta colère après qu’elle a été apaisée.