Les principales règles du régime hypotoxique
Le postulat : notre alimentation a beaucoup évolué et n’est plus adaptée au corps humain.
La méthode Seignalet invite donc à éliminer ce qui est pro-inflammatoire pour une majorité de personnes. « Il faut revenir à une alimentation basée sur une grande quantité de fruits et de légumes de saison, bio de préférence, résume la microbiologiste Jacqueline Lagacé. En évitant la nourriture préparée, industrialisée, et en limitant sa consommation de sel et surtout de sucres raffinés, qui sont de vrais poisons. »
Exclure toutes les céréales « modernes »
Celles qui ont « muté », dont le blé. En cause ? Le gluten. « Cette molécule a été extrêmement manipulée par les agronomes, explique Anne Seignalet, la fille du créateur de la méthode. Et elle s’avère très difficile à digérer. Mais le régime hypotoxique exclut également des céréales qui n’en renferment pas, comme le maïs, le millet, le petit épeautre ou le Kamut, pourtant dits ancestraux. »
À éliminer : tous les aliments qui contiennent du blé, du seigle, de l’avoine, du maïs. C’est-à-dire, en priorité : pâtes, pain, biscuits et pâtisseries. Mais aussi la bière…
Par quoi les remplacer ? Par des légumineuses ( pois chiches, lentilles, haricots blancs, fèves), du riz, du sarrasin, du quinoa, du tapioca et du sésame. Et par des farines de sarrasin ou de châtaigne, de la fécule de pomme de terre, etc.
Exclure tous les laitages animaux
Les produits laitiers contiennent des molécules pro-inflammatoires qui affectent une grande partie de la population, affirme Jean Seignalet. À éliminer : lait, beurre, crème, fromages, yaourts, crèmes glacées…
Par quoi les remplacer ? Par des laits et des desserts végétaux (de riz, de soja, de coco, d’amandes…), de la crème de soja, des huiles vierges utilisées crues à la place du beurre…
Limiter les cuissons excessives
Les protéines animales (viande, oeufs, etc.) doivent être cuites à moins de 110 ° C pour éviter la formation de glycotoxines, des molécules qui ne peuvent quasiment pas être digérées. Quant aux fruits et légumes frais, une cuisson douce évite qu’ils perdent une grande partie de leurs qualités nutritives (notamment des vitamines et minéraux précieux).
Comment cuisiner ? Opter soit pour du cru, soit pour un aller-retour à la poêle pour les viandes rouges (mais sans matières grasses, car toutes les graisses cuites sont proscrites). La vapeur est à privilégier pour les légumes et les viandes blanches. Choisir des huiles qui résistent aux températures élevées (olive et arachide).