40 ans : la crise ?
Entre regrets, fuite en avant, déclic, acceptation, la « crise » du milieu de vie peut aussi se transformer en opportunité. Et nous réserver bien des surprises. Voici comment vous l’abordez.
Linda : « À 40 ans, je me sentais des ailes me pousser chaque matin. Maman de trois petits, cadre, vivant l’amour avec un grand A. Et puis, bim bam boum, à 42 ans, cancer du côlon. Un nouveau défi alors : battre cette foutue maladie et, surtout, profiter de chaque moment, de chaque personne importante dans ma vie. Tout le reste n’est que détail accessoire. »
Adeline : « Inquiétude face au monde dans lequel grandissent nos enfants. Envie de partage avec les bonnes personnes. Plus de temps à perdre avec les toxiques. Et l’intangible qui devient plus important que le matériel. L’essence de l’existence qui se révèle peu à peu. On voit mieux à 40 ans qu’à 20, et pas seulement grâce aux lunettes qu’on finit par devoir porter ! »
Laurence : « 40 ans, séparation avec le papa de mes enfants. Situation très complexe. Se retrouver seule à les élever et voir la vie s’écouler me donne le vertige. »
Paula : « On est plus libre – on n’a plus besoin de plaire à tout le monde –, on est plus sûr de soi, on sait mieux ce qui nous convient et comment l’obtenir. On apprécie mieux les petites choses quotidiennes qui font le bonheur. À 40 ans, on se donne naissance à soi-même. » « Comment abordez-vous la crise du milieu de vie ? », rubrique « Tests ».