Psychologies (France)

12 joies d’enfance pour les vacances

- Laurence Folléa, directrice de la rédaction

Et si nous profitions de ce mois de juillet pour mettre un peu sur pause l’adulte responsabl­e que nous sommes

toute l’année ? Et si nous nous accordions cet été le plaisir simple de retomber en enfance, ou plutôt de renouer avec l’enfant qui est toujours en nous ? Voici douze façons de le faire, sans honte ni culpabilit­é. Il suffit de se l’autoriser !

1. Manger avec les doigts. Sentir le jus d’une tomate ou d’une pêche couler sur ses doigts et la mordre à pleines dents est un délice pur, une sensation qui procure une jouissance instantané­e. Oublier la bienséance et goûter l’été.

2. Regarder les nuages. Jouer à inventer des images dans le ciel, seul ou à plusieurs, est une belle façon de s’évader. Laisser son imaginatio­n vagabonder entre les stratus et les nimbus, observer les formes de coton qui se font et se défont au gré du vent… Un film en plein air, sans écran.

3. Rire à gorge déployée. Laisser éclater sa joie ou partir dans un fou rire sans se retenir, c’est l’un des privilèges de l’enfance. Saisir chaque minuscule occasion pour faire des blagues idiotes ou se moquer gentiment des autres et de soimême… Rire est contagieux.

4. Faire la sieste. Plonger dans la torpeur à l’heure de la digestion, et divaguer dans un demi-sommeil en écoutant les bruits alentour s’éloigner, rêvasser, s’endormir la bouche ouverte… S’off rir un peu d’oisiveté.

5. Demander des câlins. Une soudaine envie de toucher l’autre, de l’enlacer, de l’embrasser ? Pas de censure ! Oser dire « J’ai envie d’un câlin » sans avoir peur du ridicule ou du rejet… Écouter l’élan de l’amour.

6. Se promener tout nu. Laisser son corps respirer en paix, se mouvoir comme il veut sans le juger ni le regarder, s’allonger au soleil les fesses à l’air… Une ode à la liberté.

7. Grimper aux arbres. Trouver la bonne branche où s’accrocher, prendre appui sur un pied, puis sur l’autre, et réussir à se hisser pour voir sa vie d’un peu plus haut. Un point de vue de singe, ou d’oiseau. 8. Dire ce qu’on pense. Parler sans réfléchir, faire des associatio­ns d’idées, être franc et naïf… ou poète. Lâcher prise sur les mots, exprimer ses émotions et ses sensations. Être enfin spontané. 9. Parler aux animaux. Encourager la fourmi sous son fardeau ou demander au chat pourquoi il dort tout le temps… Renouer un lien puissant avec le vivant. 10. Oublier l’heure. Pas de montre ni de réveil. Faire confiance au cycle de la lumière et se fier à ses besoins vitaux – boire, manger, dormir – pour avancer dans sa journée. Prendre son temps, un luxe. 11. Construire un château de sable. Faire appel à sa créativité, malaxer le sable humide, se concentrer sur la recherche du coquillage qui ornera la tour… Une activité aussi efficace que la méditation ! 12. S’émerveille­r à haute voix. « Oh, comme c’est beau ! » Exprimer son étonnement et sa surprise, crier sa joie minuscule dans l’espace immense… L’écho du sentiment océanique. Nous avons tous en nous, plus ou moins enfouies, ces joies simples venues du temps de l’innocence. La liberté de nous offrir ces plaisirs enfantins, sans jugement ni intellectu­alisation, est à notre portée. Accepter de les vivre et de les partager, ce n’est pas être infantile ou régresser, c’est être pleinement conscients, et contents… de notre humanité ! Très bel été à tous. P.-S. : Rendez-vous sur notre site Psychologi­es.com pour partager et raconter vos joies d’enfants à vous (rubrique « Bien-être »), et dans les kiosques, en août, pour un nouveau numéro estival plein de surprises.

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