“Au début, j’ai eu du mal à y croire”
Valérie Poisson, 47 ans, magnétiseuse
« Il y a sept ans, après une longue dépression, ma soeur, kiné, m’a conseillé une magnétiseuse. Je n’avais pas envie d’y toucher car ça me faisait peur. Mais je me sentais dans une impasse, alors j’y suis allée. Au bout de deux rendez-vous, cette femme m’a confié que j’avais un don et qu’elle souhaitait m’enseigner cette pratique – à 77 ans, elle ne l’a transmise qu’à cinq personnes. Au début, j’ai eu du mal à y croire, mais j’ai décidé de travailler avec elle, puis d’approfondir seule mon apprentissage. Les premiers temps, j’ai vécu l’éveil de ce don comme un cadeau empoisonné : ça me rendait malade, j’étais épuisée. Je mettais trop d’affects dans les soins… Alors j’ai décidé de me former au reiki, pour apprendre à me détacher, mais je ne mélange pas les deux approches. Il y a un an, j’ai ouvert mon cabinet de magnétiseuse à Paris, et je soulage de plus en plus de patients venus pour des problèmes de peau, des angoisses, des phobies, etc., à l’aide de cet outil qui ne remplace en rien la médecine. Auparavant, je pratiquais le magnétisme en engageant tout mon être, tout mon coeur ; à présent, je suis “à côté”. Autrement dit, je travaille “avec” les énergies subtiles. » Propos recueillis par C. A.