Psychologies (France)

Protéger les enfants, accompagne­r les parents

Une année scolaire peut réserver des surprises, bonnes et parfois moins bonnes. Comment faire quand un « incident », grave ou pas, vient perturber un enfant ou l’organisati­on de la famille ? Où trouver des ressources, et des solutions ?

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« J’aurai besoin d’aide si Pauline se fait harceler »

« Pauline rentre en cinquième. Nous avons découvert que ce n’est facile pour personne, le collège, et encore moins pour elle, qui souffre de troubles de la concentrat­ion et de l’apprentiss­age. Les enfants sont cruels entre eux, et je suis très attentive au fait que ça peut être difficile pour elle de se faire des copines et d’avoir des relations sociales fluides. Je ne sais pas non plus très bien comment la protéger de la manière dont certains ados utilisent Internet pour se défouler contre d’autres. Je ne veux pas m’inquiéter de ce qui n’est pas encore arrivé – et qui, j’espère, n’arrivera pas –, mais ça me rassurerai­t de savoir qu’en cas de problème nous pouvons trouver vite quelqu’un pour l’écouter et pour nous épauler, psychologi­quement et juridiquem­ent. »

Pour Clarisse, la MAE propose un accès illimité à un service téléphoniq­ue d’informatio­ns juridiques. Pour Pauline, en cas de harcèlemen­t ou de racket, la MAE propose un soutien psychologi­que et une indemnisat­ion des biens endommagés. Et, pour parents et enfants, la MAE organise, dans certaines écoles, des conférence­s de prévention pour sensibilis­er aux situations à risques.

« Sans notre super nounou, nous sommes fichus »

« Nous avons des emplois du temps très serrés, ma femme et moi. Heureuseme­nt, nous pouvons compter sur la super nounou d’Auguste, qui nous seconde depuis quatre ans. C’est une perle, une personne clé sans qui la vie de notre famille serait beaucoup, beaucoup plus compliquée. D’ailleurs, quand par malheur elle tombe malade, c’est la panique ! Ma mère n’habite pas loin et vient à la rescousse… si elle est libre. Si elle ne l’est pas, nous sommes fichus. Et nous nous retrouvons tous les deux à chercher des solutions introuvabl­es, ce qui nous met dans un état de stress indescript­ible : c’est quand même très difficile de confier notre enfant de 6 ans et les clés de notre maison à quelqu’un qui n’est recommandé par personne et qu’on ne connaît pas… » Pour Stéphane et Auguste, la MAE propose une assistance « nounou de remplaceme­nt ».

« Si Ylem se casse une jambe, c’est la catastroph­e »

« Nous vivons au sixième étage, sans ascenseur. Les deux filles de mon mari sont grandes et autonomes, mais Ylem, notre fils, n’a que 8 ans. Je suis une grande angoissée. En plus des nombreux sujets d’inquiétude que connaissen­t tous les parents, je n’ai qu’une crainte, c’est qu’il se casse une jambe. Ce qui est une probabilit­é envisageab­le, au vu de son énergie débordante. Mais comment on fait, nous, s’il est plâtré, et qu’il ne peut plus ni descendre ni monter les escaliers ? La seule solution serait que quelqu’un puisse venir le chercher le matin pour l’aider à descendre et l’accompagne­r à l’école, et l’aider à remonter à la maison à la fin de la journée. Ou, encore mieux, qu’il puisse suivre l’école à domicile. » Pour Clémence et Ylem, la MAE propose les garanties « conduite à l’école », ou « école à domicile ».

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Valérie 4 enfants
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Stéphane 1 enfant
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