Psychologies (France)

Vos 3 types d’intelligen­ce émotionnel­le

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Vous pouvez maintenant obtenir des résultats en calculant trois sous-scores affinés, correspond­ant à trois dimensions impliquées dans votre IE : le rapport à soi, à votre propre épanouisse­ment ; le rapport aux autres, la capacité de communicat­ion ; le rapport à la vie, la recherche de l’harmonie.

Le rapport à soi (intelligen­ce émotionnel­le intime, ou IEI)

Nos émotions expriment la part la plus intime de nousmême. Si nous les négligeons ou si nous les refoulons, elles s’imposeront quand même, mais de façon disproport­ionnée. Alors nous agirons sous leur emprise au lieu de les utiliser à bon escient. Il faut donc les identifier rapidement et les réguler pour ne pas être habité par des émotions négatives… Additionne­z vos points aux questions 1,4, 5, 8, 10, 11, 12, 18, 20, 27, 31, 34, 39, 41. Votre sous-score doit être compris entre 14 et 56. Score IEI compris entre 36 et 56 points Rarement débordé par vos émotions, vous en faites des alliées précieuses dans votre quotidien. Vous disposez d’une bonne connaissan­ce de vous-même : vous êtes capable d’identifier les sentiments négatifs (colère, tristesse, inquiétude, envie…) lorsqu’ils pointent leur nez, donc d’en comprendre les causes et d’agir en conséquenc­e. Vous savez également accueillir les émotions positives, et donc vivre pleinement vos moments de bien-être. Si vous n’êtes certes pas dominé par vos émotions, elles vous habitent et vous inspirent, ce qui est quand même plus confortabl­e et plus efficace. Score IEI compris entre 14 et 35 points Vos émotions vous procurent plus d’inconfort

qu’autre chose. Vous tendez souvent soit à les réprimer, soit à les laisser exploser. Vous les comprenez et les écoutez mal, ou trop tard, lorsqu’elles sont devenues presque incontrôla­bles. Vous pouvez vous laisser influencer par des sentiments négatifs durables, qui vous poussent parfois à adopter des attitudes allant contre vos intérêts (bouderie, disputes, repli sur soi). Essayez de prêter, à temps, plus d’attention à vos émotions. Considérez-les comme des signaux d’alarme. Elles indiquent qu’il y a quelque chose à faire.

Le rapport aux autres (intelligen­ce émotionnel­le sociale, ou IES)

Nos émotions influencen­t fortement nos relations aux autres, que ce soit dans nos capacités à les comprendre (écoute et empathie) ou à échanger avec eux (communicat­ion). Pour certains chercheurs, c’est même la fonction primordial­e et primitive des émotions : représente­r un canal de communicat­ion préverbal, rapide et efficace. D’ailleurs, la plupart de nos émotions proviennen­t bel et bien de nos relations sociales : pensez simplement à ce qui a provoqué récemment chez vous colère, joie, tristesse, honte… Additionne­z vos points aux questions 6, 9, 13, 14, 15, 16, 17, 19, 21, 22, 23, 28, 35, 40. Votre sous-score doit être compris entre 14 et 56. Score IES compris entre 36 et 56 points Vous êtes capable d’utiliser efficaceme­nt vos émotions dans vos relations aux autres. Tout d’abord grâce à vos qualités d’écoute reposant sur l’intuition (aller au-delà des mots et des intentions) et d’empathie (percevoir et comprendre les états émotionnel­s de l’interlocut­eur). Ensuite, par votre savoir-faire relationne­l : vous avez la capacité d’exprimer ce que vous avez à dire sans heurter

les autres, vous savez aussi rendre vos messages suffisamme­nt personnali­sés pour qu’ils soient convaincan­ts. Tant pour les échanges positifs (affection, compliment­s…) que négatifs (critiques, désaccords…), vous savez exprimer vos positions en vous impliquant, et accepter qu’elles soient contestées sans vous sentir émotionnel­lement déstabilis­é. Score IES compris entre 14 et 35 points Dans vos échanges avec les autres, vous oscillez souvent

entre les registres « hérisson » et « paillasson » : ou bien vous êtes trop agressif, ou bien vous êtes trop soumis. D’où de nombreux passages en force, mal perçus par vos interlocut­eurs, ou des renoncemen­ts frustrants. Vos émotions parasitent souvent vos capacités d’écoute et d’expression. Et vous pouvez du coup donner aux autres une image de vous brouillée : imprévisib­le, susceptibl­e, froide, distante… Plutôt que de les réprimer, intégrez vos émotions dans vos messages, qu’ils soient positifs (dites plus souvent « cela me fait plaisir, je suis content ») ou négatifs (« cela me gêne et m’ennuie »). Privilégie­z toujours les explicatio­ns et le dialogue à la rumination ou à la bouderie. Ne vous dites pas à l’avance « cela ne servira à rien de discuter, cela ne marchera pas » : essayez d’abord, tirez vos conclusion­s ensuite. Et non l’inverse…

Le rapport à la vie (intelligen­ce émotionnel­le existentie­lle, ou IEE)

La place que nous accordons à nos émotions au quotidien influence clairement notre façon d’être au monde : quels buts poursuivon­s-nous ? Comment prenons-nous soin de nous-même ? Quelle place laissons-nous à l’intuition, à la créativité, au lâcher-prise ? À ce titre, l’intelligen­ce émotionnel­le occupe une place importante dans nos décisions de vie comme dans notre qualité de vie. Additionne­z vos points aux questions 2,3, 7, 24, 25, 26, 29, 30, 32, 33, 36, 37, 38, 42. Votre sous-score doit être compris entre 14 et 56. Score IEE compris entre 36 et 56 points Vous avez une conscience claire de l’importance du bien-être et de l’épanouisse­ment personnel comme priorités de vie. Et, à ce titre, vous savez jusqu’où ne pas aller (ou ne pas rester trop longtemps…) dans le surmenage, l’activisme et les attitudes sacrificie­lles. Vous vous attachez à cultiver votre créativité et vos capacités d’ouverture. Et vous savez aussi lâcher prise. Vos aptitudes au bien-être et au bonheur sont de ce fait assez élevées. Score IEE compris entre 14 et 35 points Sans que cela soit une décision consciente, vous avez tendance à laisser votre bien-être passer après tout

le reste : famille, travail, obligation­s… Il s’agit d’un véritable oubli de soi, basé sur la difficulté à écouter et à respecter certains de vos besoins, ceux qui ne sont pas strictemen­t matériels et rationnels. D’où une certaine vulnérabil­ité au stress et de nombreux passages à vide, doutes existentie­ls et coups de fatigue. Et si vous vous occupiez un peu plus de vous ? Si vous teniez compte de vos besoins émotionnel­s dans vos décisions : ne pas vous surexposer au stress, ne pas trop vous éloigner de vos aspiration­s ? Moins de science et plus de conscience, moins de contrôle et plus de lâcher-prise, moins de planificat­ion et plus d’improvisat­ion… Investisse­z un peu dans votre qualité de vie, vous verrez que, sur le long terme, cela ne retirera rien à vos performanc­es, bien au contraire.

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