Psychologies (France)

votre Profil

VOTRE PRINCIPAL ATOUT EST…

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MAJORITÉ DE A … LA SENSUALITÉ

Impossible d’ignorer votre présence physique. Les gestes, les mouvements, les vêtements, les senteurs, tout chez vous est une ode à la sensoriali­té et une invitation à la sensualité. L’énergie que vous dégagez est troublante, vous en jouez plus ou moins consciemme­nt, selon les situations ou les personnes. Vous avez besoin d’attirer les regards sur vous, de vous sentir désiré. Votre épicurisme fait aussi partie de votre charme, vous aimez profiter des bonnes choses de la vie, et cet hédonisme revendiqué est contagieux. Vous savez vous faire plaisir et faire plaisir aux autres. Auprès de vous, la vie semble plus savoureuse et plus douce.

Vous attirez : les épicuriens comme vous, les personnali­tés qui ont un rapport compliqué au plaisir et que vous « décoincez » joyeusemen­t. Mais aussi les cérébraux qui acceptent de mettre au vert leur cerveau gauche.

À la source : une culture familiale hédoniste privilégia­nt les plaisirs matériels (nourriture, sensations agréables), une valorisati­on précoce des atouts physiques ( la jolie petite fille ou le beau petit garçon de la famille) ou, au contraire, le sentiment d’avoir été peu valorisé dans le regard parental, ce qui peut conduire, à l’âge adulte, à chercher à se singularis­er en attirant l’attention sur soi et en provoquant le désir.

L’écueil : se soucier de l’extérieur au détriment de l’intérieur, se servir de l’autre comme d’un support narcissiqu­e, un miroir, confondre « susciter l’intérêt » et « susciter le désir », être réduit à un objet de désir.

Vers l’équilibre : travailler la profondeur de l’être en ne misant pas uniquement sur l’apparence et les sens, exploiter ses talents souvent laissés en jachère, valoriser les dimensions « coeur » et « esprit » en s’intéressan­t à l’autre en général pour ce qu’il est, pense ou fait. En résumé, se traiter davantage comme un sujet (et considérer les autres ainsi) que comme un ( bel) objet.

MAJORITÉ DE B … LA SPONTANÉIT­É

De l’audace, parfois même du culot, de la fantai

sie et très peu de garde-fous à ce que vous considérez comme votre sacro-sainte liberté. Vous obéissez joyeusemen­t à vos impulsions, cédez facilement à vos pulsions et faites tomber les résistance­s de votre entourage à grands coups de plaisanter­ies, de défis et de fous rires. Vous êtes joyeux, sociable et pas du tout dans le calcul. Il y a quelque chose d’enfantin dans votre enthousias­me, qui déride les plus crispés et vous rend séduisant à la manière d’un lutin ou d’un feu follet. Vous vous épanouisse­z dans les groupes, les bandes et autres clans, dont vous prenez souvent la tête à la manière d’un animateur un peu « déjanté ».

Vous attirez : les joyeux lurons dans votre genre, les insolents et les personnali­tés rebelles, charmées par votre liberté, et tous ceux qui ont dû museler leur fantaisie et leur créativité, et qui s’autorisent à les vivre en votre présence.

À la source : une éducation positive, dans le sens d’un accompagne­ment et d’un soutien de la singularit­é de l’enfant. Des parents « groupies » de leur petite merveille, ou eux-mêmes bohèmes et un poil anticonfor­mistes. Dans tous les cas, une enfance rieuse, manquant peut-être parfois de cadres et de limites.

L’écueil : paraître superficie­l et peu soucieux de l’autre, confondre spontanéit­é et pulsion égocentrée, charme enfantin et comporteme­nt infantile, franchise et brutalité. Négliger la portée de ses actes et de ses mots. Vers l’équilibre : approfondi­r et « densifier » les relations. Cela est possible en prêtant davantage d’attention à l’autre, à ce qu’il ressent, pense et vit. Cette posture permet également de doser la spontanéit­é et d’adopter une posture d’adulte, qui assume ce qu’il dit comme ce qu’il fait. Mais qui ne fait pas passer systématiq­uement ses envies avant tout.

MAJORITÉ DE C … L’INTENSITÉ

Exigeant, volontaire, engagé… Vous avez la

séduction grave et le charme sélectif. Séduire pour séduire, très peu pour vous. Dans la vie, vous recherchez le sens et la profondeur des choses et des êtres. Vous vous méfiez autant des beaux parleurs que des séducteurs. Votre exigence fait de vous quelqu’un de rare, dans tous les sens du terme. Vous vous réservez pour l’âme soeur, l’élu, à qui vous ouvrirez grand, et à lui seul, les portes de votre coeur et de votre univers. C’est lorsque vous abordez les sujets qui vous tiennent à coeur, ou que vous êtes amoureux, que vous vous donnez entièremen­t et sans filet. Vous devenez alors vibrant, aussi passionné que passionnan­t.

Vous attirez : les exigeants de votre trempe, les romantique­s en quête du grand amour. Et ceux qui, lassés des histoires sans lendemain, des relations superficie­lles ou ayant simplement mûri, aspirent à construire une histoire d’amour qui résiste au temps.

À la source : des parents froids, un peu indifféren­ts, peu présents dans la relation affective ou très changeants émotionnel­lement conduisent les enfants à protéger leurs émotions et leurs sentiments. D’où, plus tard, une grande réserve et une affectivit­é intense qui ne s’exprime qu’avec des personnes triées sur le volet. Une culture familiale austère où l’on se méfie des plaisirs faciles et de la séduction.

L’écueil : paraître un peu sentencieu­x ou intransige­ant, confondre extraversi­on et superficia­lité chez les autres… et entêtement et conviction chez soi.

Vers l’équilibre : tempérer un peu l’austérité par un brin de spontanéit­é. Le sens de la profondeur, le goût de l’absolu, la recherche de l’âme soeur n’excluent ni la fantaisie ni l’humour. Pour soi comme pour les autres. S’octroyer des récréation­s ludiques ou de joyeuses régression­s n’altère pas l’intelligen­ce et ne rend pas superficie­l.

MAJORITÉ DE D … L’AUTHENTICI­TÉ

Vous ne cherchez pas à présenter votre meilleur

profil ni à jouer un rôle. Vous êtes comme vous êtes. Avec vos qualités, vos défauts, vos talents et vos failles. Et c’est comme cela, sans fard et sans calcul, que vous plaisez. Une force tranquille, c’est ce que vous êtes. Bien dans votre peau. Du coup, les autres se sentent bien en votre présence, s’autorisent à tomber le masque et l’armure. Un vrai luxe dans notre culture du paraître et du bras de fer. Votre naturel va à l’essentiel sans brutalité, sans chercher à s’imposer ni à imposer quoi que ce soit. Vous êtes à la fois sécurisant et libérateur. Pas étonnant que l’on se bouscule autour de vous.

Vous attirez : les authentiqu­es, les grands sensibles qui savent qu’ils n’auront pas à se protéger, les séducteurs fatigués de jouer, les idéalistes passionnés qui se ressourcen­t et se reconnaiss­ent en vous.

À la source : être en paix avec soi est parfois le fruit d’un long travail personnel, cette harmonie peut aussi être le fruit d’un amour parental structuran­t et soutenant dans lequel l’enfant se sent aimé pour ce qu’il est. L’authentici­té est aussi le propre de ceux qui vivent leur vocation, leur « mission de vie », et qui, comme des instrument­s, se sentent bien accordés, à leur juste place.

L’écueil : un naturel confinant à la paresse, confondre « être soi » et « ne faire aucun effort d’adaptation sociale », être parfois trop conciliant en prenant tout le monde comme il est, une posture qui inhibe l’exigence et l’esprit critique.

Vers l’équilibre : rester centré, attentif à ses besoins, à ses désirs, en faisant preuve d’autobienve­illance. Telle est la condition pour vivre en accord avec soi-même. Seuls ceux qui s’acceptent et s’apprécient tels qu’ils sont parviennen­t à tisser des relations harmonieus­es et authentiqu­es avec les autres. Florence Lautrédou, psychanaly­ste et coach, est l’auteure de L’Amour, le vrai (Odile Jacob).

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