Je m’appelle Lucy Barton d’Elizabeth Strout
Subtilement, Elizabeth Strout déroule le fil des cinq jours durant lesquels la mère de son héroïne, Lucy Barton, reste auprès de sa fille hospitalisée. De conversations banales en potins, la romancière dessine en sous-texte une enfance douloureuse, marquée par la pauvreté, la honte. Et chuchote comment l’amour de son mari et de ses petites filles sauve Lucy, sans jamais condamner la mère. Un chef-d’oeuvre. Fayard, 208 p., 19 €.