Psychologies (France)

FONCEZ !

ET METTEZ-VOUS EN ACTION

-

Ça y est, votre objectif est fixé ! « C’est la partie la plus simple : à partir du moment où vous faites le premier pas, vous êtes lancé », s’enthousias­me Hélène Picot. Si, avec l’adrénaline du début, le départ peut ressembler à un sprint, l’accompliss­ement d’un projet tient plutôt de la course de fond.

Allez-y par étapes

Même lancé, ce projet qui vous tient à coeur a parfois des allures de lointain mirage. « Si vous voulez escalader une montagne et que vous regardez d’emblée son sommet, elle va vous paraître infranchis­sable, rappelle Hélène Picot. Il est important de garder votre objectif en tête. Mais ne pensez pas y parvenir d’un trait. » Tel l’alpiniste, il va falloir « faire des bivouacs ». Découper par missions, par tâches, par étapes. Vous voulez faire le tour du monde ou monter votre entreprise ? Quelle est la première chose à faire ? Et ensuite ? Et ainsi de suite ! « Au final, il s’agit d’une succession de petites tâches à accomplir. »

Faites des points réguliers avec vous-même

Souvent excités, impatients à l’idée de concrétise­r un de nos rêves, nous pouvons avoir tendance à nous mettre la pression, à trouver que nous n’allons pas assez vite, à paniquer devant tout ce qui manque encore. « Faites régulièrem­ent des points avec vous-même, recommande Hélène Picot. Hebdomadai­res, mensuels, trimestrie­ls, selon la taille du projet. » Ce qui compte, c’est de ritualiser ce rendezvous. Et de noter dans votre cahier toutes les choses qui ont avancé jusque-là, les belles rencontres, les bonnes surprises à célébrer.

Accordez-vous des pauses

Tout projet au long cours connaît des moments d’essoufflem­ent. « Il est normal d’avoir des baisses d’énergie. Si vous êtes constammen­t dans le faire, dans l’acharnemen­t, à un moment, vous risquez d’oublier pourquoi vous agissez. »

Faites des pauses de quelques heures, jours, semaines, pour mieux repartir ensuite.

Entourez-vous bien

« Tu es tombé sur la tête ? », « Comment vas-tu faire pour vivre ? », « Tu es vraiment sûr de toi ? »… Face à nos désirs de changement, certains de nos proches ont parfois tendance à projeter sur nous leurs propres angoisses de voir les choses évoluer.

« Faites attention à votre entourage, note Hélène Picot. Si certaines personnes sont anxiogènes, vous pouvez décider de ne plus parler avec elles de votre projet. » À l’inverse, avoir une personne très positive sur qui compter – un ami, un collègue, un coach –, avec qui vous allez pouvoir échanger sur vos avancées, vos doutes, qui pourra vous écouter, vous rassurer, vous booster, est primordial. Dernier conseil de la coach : « Il n’est pas utopique de croire en ses rêves. Il faut juste oser. Le seul échec possible, c’est de ne pas se lancer. »

Newspapers in French

Newspapers from France