Après
Nikki Gemmel
On avait adoré le précédent ouvrage de cette romancière australienne, Avec mon corps ( Le Livre de poche). Elle revient avec le récit du suicide de sa mère, atteinte de douleurs chroniques insupportables. Que s’est-il passé dans la vie de cette belle femme qui a choisi de s’éclipser ? Sa fille mène l’enquête, suppose, imagine, reconstitue : sans doute l’abus d’antidouleurs a-t-il mené Elayn à l’addiction, puis à la plus grande des solitudes, jusqu’au désespoir, dont Nikki n’a rien vu. Courageusement, de sa belle et âpre écriture, l’auteure met à jour le problème des nouvelles toxicomanies qui touchent les séniors. C.P.-D. Au Diable Vauvert, traduit de l’anglais (Australie) par Gaëlle Rey, 352 p., 22 €.