CE QUE DIT LA LOI
En France, la loi du 13 avril 2016 pénalise toute personne qui achète un service sexuel, et considère comme proxénète toute personne qui favorise le contact entre les travailleurs du sexe et leurs clients ou bénéficiaires, quels qu’ils soient.
Des associations se battent contre ce système qui prive les personnes en situation de handicap d’accès à la sexualité. CH(s)OSE, gérée par APF France handicap, est le pendant français de Corps solidaires avec qui travaille Alice (www.chs-ose.org). Il y a aussi le Centre ressources handicaps et sexualité (cerhes.org) ; l’Association pour la promotion et l’accompagnement sexuel (appas-asso.fr) ; et le Strass, Syndicat du travail sexuel, qui revendique la liberté d’autodétermination des travailleurs du sexe et de leurs clients (strass-syndicat.org).
En Europe, l’assistance sexuelle est autorisée et réglementée dans certains pays. En Suisse : association Corps solidaires (corps-solidaires.ch) et Sexualité et handicaps pluriels (sehp.ch). En Belgique : Aditi (aditiwb.be). En Espagne : asistenciasexual.org, tandemteambcn.com.
Elle est même parfois remboursée en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark.