“J’ai appris à dire stop quand je sens que ça monte trop vite”
« Tout allait bien dans ma vie jusqu’en 2014, lorsque j’ai été témoin de faits gravissimes dans mon travail, que j’ai dû dénoncer. J’ai perdu l’appui de tous mes collègues. J’avais l’impression d’imploser, d’être complètement envahie par cette histoire, alors je me suis mise à la dessiner pour la faire sortir de moi. J’ai découvert que transformer en allégories ce qui me faisait hurler et pleurer, sans jamais me soulager, m’apaisait vraiment, m’aidait à faire revenir ma pression intérieure à un niveau acceptable. Mais comme ça ne suffisait pas à la stabiliser, je me suis aussi plongée dans toutes sortes de lectures autour du développement personnel que je pioche dans Psychologies : les ouvrages d’Ilios Kotsou, d’Eckhart Tolle, d’Alexandre Jollien sont devenus mes livres de chevet. Et ça marche ! J’ai appris la méditation, la respiration, la pleine conscience. Et puis j’ai enfin trouvé une psy merveilleuse qui m’encourage et m’accompagne dans ce cheminement. Petit à petit, à partir de tout ce qui m’est proposé, je me suis forgé les bons outils, et quand j’arrive à ajuster les réglages, je suis ultraperformante, efficace et créative ! La pression ne m’engloutit plus jamais ; maintenant, j’ai le réflexe de dire stop quand je sens que ça monte trop vite. Tout ça, évidemment, en restant le plus possible en contact avec la nature. Je fais au moins un câlin par jour à un arbre, pour me remettre à la bonne taille et à la bonne place dans l’univers. Et je me fiche que l’on se moque de moi ! J’ai appris et compris que, quand j’accepte de suivre le vent sans résister, et de me laisser porter, ça me mène là où c’est bon pour moi. »