Alimentaire, mon cher Watson !
Dans leur routine beauté, nombreuses sont les stars à avoir intégré les compléments alimentaires. Pour le meilleur et pour le pire…
Si vous êtes à la bourre le matin, que vous finissez de vous maquiller dans les transports en commun ou de vous coiffer dans le rétro de la voiture, passez votre chemin! Avant, il fallait souffrir pour être belle; désormais, il faut avoir du temps et de l’argent. Car bien mixer sa poudre de collagène avec son açai bowl, gober ses gélules de pollen d’abeille une à une et diluer ses huiles essentielles dans un grand verre d’eau chaude après avoir jeûné de manière intermittente requiert d’avancer son réveil d’au moins trois bons quarts d’heure et de craquer son PEL. Mais à Hollywood, où personne ne pointe le matin, tel est donc bien le dernier chic. C’est simple, on ne compte plus les célébrités qui s’enfilent chaque jour un énorme paquet de compléments alimentaires. Et il y en a pour tous les goûts : Jennifer Aniston ne jure que par le Collagène de Vital Proteins dont elle est devenue l’égérie. Ellen Pompeo se gave des compléments de la marque Betr et en fait aussi occasionnellement la promo sur Insta. D’autres, flairant le bon filon, ont même lancé leur propre marque. C’est le cas de Gwyneth Paltrow, la grande prêtresse du bien-être californien : sur son site Goop, elle vend ses trente sticks de vitamines pour hydrater la peau à 55 euros, ainsi qu’un élixir d’or liquide à 262 euros. Dans son sillage, se sont engouffrées d’autres futées comme Bella Hadid, qui commercialise Kin Euphorics, une boisson sans alcool aux effets relaxants censée nous préserver du burn-out. Ou encore Kourtney Kardashian et ses gummies Lemme notamment destinés à parfumer d’une délicate touche d’ananas… l’intérieur de nos vagins. Mais si vous étiez tentée de les avaler comme des Smarties, réfrénez-vous : d’après certaines études, il existerait un lien entre la surconsommation d’antioxydants et l’aggravation des cancers pulmonaires. Et ça, les stars ne le disent pas. ■