Le CPF au service de la reconversion
Avec le compte personnel de formation crédité en euros, un tiers des salariés envisage d’utiliser ce budget pour une formation destinée à se reconvertir. LES OUVRIERS (42 %) SONT LES PLUS NOMBREUX À FAIRE LE CHOIX DE SE FORMER POUR SE RECONVERTIR
Plus de 4 ouvriers sur 10 sont prêts à effectuer une formation destinée à se reconvertir, si la réforme de la formation professionnelle est définitivement adoptée. Ils montrent cependant peu d’engouement pour les formations relatives aux nouvelles technologies ; seulement 10 % font ce choix de formation. Tels sont les premiers résultats du baromètre de l’employabilité BPI group. À noter qu’en région, les salariés sont plus nombreux que les Franciliens à vouloir changer de vie professionnelle grâce au CPF qui sera crédité en euros courant 2019.
LES JEUNES SALARIÉS SOUHAITENT SE FORMER POUR S’ADAPTER À L’ÉVOLUTION DE LEUR MÉTIER
41 % des salariés âgés de 15 à 29 ans comptent utiliser leur budget de formation pour s’adapter au mieux aux évolutions de leur métier. Et un peu plus du tiers des 30-39 ans sont prêts à suivre la même formation. Les ouvriers et les salariés de 40-49 ans montrent moins d’intérêt pour ces formations en lien avec l’évolution de leur métier que les employés ou les cadres dont 36 % souhaitent renforcer leur expertise grâce au futur CPF.
PEU DE SALARIÉS SONT PRÊTS À PRÉPARER UN DIPLÔME OU À SE FORMER AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES
Avec la monétisation du CPF, les salariés envisagent moins d’aller vers des formations liées à l’obtention d’un diplôme (15 %) ou celles relatives aux nouvelles technologies comprenant les outils digitaux du quotidien professionnel (14 %). C’est dans les entreprises de plus de 500 salariés que l’on trouve le plus grand nombre d’actifs qui souhaitent bénéficier de formations dédiées aux nouvelles technologies (20 %), surtout s’ils travaillent en Île-de-France.
LE CPF DOIT ENCORE CONVAINCRE
Si la réforme est votée, les hommes sont plus nombreux à ne pas penser recourir à leur droits CPF pour se former (20 %) que les femmes (14 %). Quant aux seniors et aux ouvriers, la même proportion (29 %) pense pouvoir se passer de l’utilisation du budget CPF en euros.