UNE RECONVERSION
Journaliste, communicante, responsable éditoriale, entrepreneure, Caroline Vivant a connu de nombreuses vies professionnelles. Des changements qu’elle a toujours opérés suivant une envie de liberté et de nouveautés. Rencontre.
Si nous avons l’habitude dans le cadre de cette rubrique de dresser des portraits de reconversion, Caroline Vivant présente la particularité non seulement de s’être reconvertie à plusieurs reprises mais aussi de travailler dans une nouvelle activité liée elle aussi à l’univers de la reconversion. Journaliste de formation, Caroline Vivant a réalisé ses premiers pas professionnels en presse écrite et notamment au Parisien. “J’ai également collaboré pendant plusieurs années avec le groupe Radio France, notamment à la présentation de différents journaux”, complète-t-elle, satisfaite de cette expérience. Car l’un des traits de caractère de Caroline Vivant reste, sans aucun doute, l’enthousiasme. Par rapport à ce qu’elle entreprend, mais aussi sur ses expériences passées.
Après plusieurs années à travailler en tant que journaliste, la jeune femme entreprend alors un premier processus de reconversion. Chez Radio France, elle était pigiste et enchaînait les CDD. Un système précaire qui a fini par la lasser. “C’est aussi cela qui m’a décidée à me lancer dans la communication. Et puis, j’avais tout simplement envie de tester autre chose”, détaille-t-elle. Elle rejoint alors une agence de communication spécialisée dans l’emploi, la formation et l’orientation des jeunes. Métier dans lequel elle confie avoir tout appris sur le tas. “On pense souvent, effectivement, que les métiers de journaliste et de communicant sont proches et que l’on peut facilement passer de l’un à l’autre, mais ce n’est pas vrai, insiste-t-elle. Ce sont vraiment deux activités différentes. Avant de mettre un pied dans la communication, je ne savais pas ce qu’était un client, un budget et même un plan de communication, il a fallu apprendre et s’adapter.”
Cette première reconversion lui donne aussi l’occasion d’avoir un contrat de travail durable et de ne pas travailler les week-end, à l’opposé de ce qu’elle connaissait dans son ancienne vie de journaliste pigiste. Après quelques années, l’envie lui prend de quitter le monde des agences pour travailler dans le domaine du “non-profit”, un secteur qui l’a toujours attirée. “J’ai alors rejoint la Fondation des Apprentis d’Auteuil où je travaillais en tant que responsable éditoriale et événementiel, explique Caroline Vivant. J’occupais un poste extrêmement intéressant, j’ai vraiment adoré cette expérience,