Le V.I.E est un tremplin, accélérateur de carrière
Charlotte Demoulin a réalisé un V.I.E aux États-Unis et en Italie pour ALE International, 18 mois à Milan et 6 mois en Californie. Embauchée au siège français de l’entreprise à l’issue de sa mission, où elle est toujours en poste, elle partage son expérie
QUEL BILAN SUR VOTRE V.I.E ?
Au sein des bureaux locaux en Italie et en Californie, j’ai pu voir le business propre à la région, de façon opérationnelle. Mes échanges avec les différents interlocuteurs m’ont apportée d’autres expertises et un autre point de vue.
Ma manager étant à Paris, j’ai dû développer mon autonomie, ma flexibilité et mes capacités d’organisation pour répondre aux attentes avec un temps d’échange réduit du fait du décalage horaire. En tant que junior, il est essentiel de développer des soft skills rapidement ainsi qu’une bonne lecture des codes de l’entreprise.
Enfin, travailler dans des bureaux multiculturels est très enrichissant, découvrir des personnes qui n’ont pas du tout le même vécu, les mêmes visions, les mêmes approches est important pour aussi se développer personnellement.
QUELS SONT LES AVANTAGES DU STATUT ?
Le V.I.E est un tremplin de carrière grâce à sa dimension internationale, l’acquisition de soft skills et la maîtrise d’une langue étrangère. J’ai eu l’opportunité de prendre en responsabilité en 2 ans.
D’un point de vue pragmatique, le programme est bien mis en place, Business France accompagne sur la partie administrative (déménagement, visa, démarrage et fin de contrat). En outre, le statut donne accès à un cercle de V.I.E actifs sur place, ou d’anciens V.I.E travaillant sous contrat local. Cela permet de développer un réseau.
ET L’APRÈS V.I.E ?
La fin de V.I.E s’oriente très souvent sur une proposition de suite de contrat localement ou de rentrer en France pour intégrer le siège social. Dans mon cas, je souhaitais rentrer en France, j’ai eu l’opportunité de poursuivre mon parcours, au siège, sein de la même équipe avec une prise de responsabilité et de nouveaux projets. La transition était assez simple parce que je connaissais les équipes, les objectifs et les attentes.