FANTIN-LATOUR, LES PLAISIRS DU PALAIS
Hiver comme été, les poules et les lapins se promènent dans le jardin du restaurant gastronomique Fantin-Latour, à Grenoble. Dans le fond, trois ruches bourdonnent, et une quatrième devrait bientôt les rejoindre. Beaucoup de cuisiniers proclament leur amour du produit. Tous prétendent faire eux-même leur marché. Mais peu d’entre eux sont aussi éleveurs-cueilleurs au quotidien, ou reçoivent l’accueil réservé au chef Stéphane Froidevaux aux Halles Sainte-Claire. À en juger par le sourire de Françoise Di Girolamo, importatrice de produits italiens, qui sort illico ses plus belles truffes d’Alba, ou à celui de Christine, la fleuriste qui décore le Fantin-Latour et compose des bouquets pour Léa, l’épouse de Stéphane, c’est un habitué ! Le chef propose deux formules : brasserie au déjeuner, gastronomique au dîner. Né à Serre-Chevalier, il y a obtenu une étoile pour son premier établissement, L’Antidote. Et aucun client de son actuel restaurant ne comprend pourquoi elle ne lui a pas été réattribuée.