QUAND LE RIZ SE TRANSFORME EN ALCOOL
Ci-dessus, Ichibay Hirase, fabriquant de saké à Takayama. Ci-contre, l’installation traditionnelle de Yoshida Yoshihaki, à côté de Nagasaki. Ils ne sont plus que six au Japon à pratiquer cette méthode. Ce pressoir en bois avec un bras de 8 mètres de long permet d’extraire, le plus lentement possible, le saké – ou
nihonshu, en japonais – alcool obtenu par fermentation du riz sous l’action du koji (culture de champignons microscopiques). « Ce n’est
pas seulement pour le goût du saké, insiste Yoshida Yoshihaki, c’est aussi pour le respecter et, surtout, ne pas le violenter. »