Le melon et ses recettes
UNE CHAIR GORGÉE DE SOLEIL
« Commencez par choisir des melons de type charentais jaunes (appelés aussi cantaloups), reconnaissables à leur écorce couleur sable, striée de vert sombre. Leur chair aromatique offre des parfums plus intenses et plus marqués que celle d’autres variétés (Galia, Canari, Piel de Sapo). Légèrement croquante, elle reste fondante et se distingue par sa belle couleur orange soutenue. Pour le choisir, ce n’est pas une question de poids, mais de densité. Si vous voyez une petite perle sombre située au niveau du pédoncule, qu’on appelle « le pécou », c’est un signe de sucre. Cette zone doit également être craquelée et commencer à se détacher. Mais attention, sa durée de vie est très courte. Achetez-le et mangez-le dans les deux jours, c’est tellement bon ! »
Jerôme Jausseran, président de Force Sud à Saint-Thibéry (Hérault), groupement de producteurs de melons bio et Label Rouge.
ORIGINES ET QUALITÉ
Le Label Rouge, qui signe le haut de gamme, n’est attribué qu’aux melons de variété Cantaloup-Charentais jaunes, cultivés en plein champ dans le Languedoc-Roussillon ou le Vaucluse. L’IGP (Indication Géographique Protégée) certifie l’origine du produit dans trois régions : le Haut-Poitou, le Quercy et la Guadeloupe.
>>> Encore une petite question
Euh, il est de Charente ou de Cavaillon, le bon melon ? Le melon est dit « charentais » car il a été implanté en Charente au XVe siècle, ce qui a donné son nom à la variété, mais c’est à Cavaillon et dans toute la région ensoleillée du Vaucluse qu’il donne le meilleur de lui-même.