Regal

Tortilla traditionn­elle

Recette du chef Vicente del Toro chez Modesto.

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POUR 6 PERSONNES PRÉPARATIO­N 25 MIN CUISSON 40 MIN FACILE

10 oeufs • 1,2 kg de pommes de terre à chair ferme • 1 gros oignon • Huile d’olive • Gros sel• Sel et poivre du moulin.

Pelez et émincez l’oignon. Épluchez les pommes de terre, ● coupez-les en rondelles et lavez-les plusieurs fois à l’eau froide. Égouttez-les et séchez-les bien.

Dans une grande poêle antiadhési­ve, faites chauffer ● 4 c. à soupe d’huile d’olive et ajoutez les pommes de terre. Sur feu vif, faites-les sauter pendant 8 min en les remuant régulièrem­ent. Salez au gros sel et poivrez. Baissez le feu, ajoutez l’oignon et couvrez. Laissez cuire pendant 25 min sur feu doux. Vérifiez la cuisson à la pointe d’un couteau et rectifiez l’assaisonne­ment.

Dans un saladier, fouettez les oeufs. Salez et poivrez. ● Versez l’omelette sur les pommes de terre. Faites cuire sur feu vif pendant 1 min, puis sur feu moyen pendant 2 min. Retournez l’omelette en vous aidant d’une assiette et poursuivez la cuisson encore 2 min. Elle ne doit pas être baveuse. Servez chaud ou froid avec des poivrons confits pedro ximénez révèle des notes balsamique­s et sucrées que seuls les desserts peuvent affronter. Ce qui l’exclut de la tournée des tapas, à moins de la conclure.

ENTREZ DANS LA RONDE DES TAPAS

Séville se met en mouvement à partir de 21 heures. Dans les bars à tapas, les jambons sont au garde-à-vous et les bouteilles de fino sur la ligne de départ. Jusqu’à deux ou trois heures du matin, les Sévillans tournent dans la ville en cabotant de bar en bar. Rue Vicente, les orangers ne sont plus en fleur mais les caracoles (petits escargots)sont de sortie. Dans un bol, ils flottent dans un jus très chaud parfumé au cumin. On se brûle les doigts pour en extirper le serpentin de chair noire. La bière est frappée, il fait encore chaud à la nuit tombée, en ces premiers jours de juin. « Après le préambule des caracoles, que diriez-vous d’un plat de tripes à la sévillane ? », lance Juan Gonzalez, notre guide dans cette tournée de tapas inattendue. Les yeux s’arrondisse­nt autant que la bouche. Chez Antigua Abacería de San Lorenzo, il y a foule et il faut se frayer un chemin jusqu’au bar. Ramon Lopez de Tejada nous sert une soupe de lièvre avec un oeuf, suivie d’une friture de poivrons et de croquettes de morue. « On est très catholique ici, et autrefois on devait manger maigre très souvent. Alors on cuisinait la morue, mais aussi le pois chiche, un légume qui peut remplacer la viande. À Séville, on l’accompagne d’épinards », raconte le patron. Après un beignet de fleur de courgette, un pâtisson farci, des palourdes à la tomate, des croquettes de queue de boeuf, des pommes de terre à la mayonnaise, pavant notre ronde des tapas sévillanes, on désespère de croiser une part de tortilla. Elle se présente chez Modesto, avec ses poivrons confits. À La Flor de Toranzo, les garçons préparent les tapas à la demande à partir des boîtes de conserves empilées derrière le comptoir comme on en trouve dans

Dans les rues de Séville, à l’heure où la lumière décline, les cafés et les bars à tapas s’éveillent. La deuxième journée des Andalous commence.

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