À moitié plein
Comment voyez-vous le verre ? Vous vous êtes forcément posé la question le 16 mars, en « fêtant » l’anniversaire de cette année masquée. À moitié vide ou à moitié plein ? Les deux, mon capitaine. Selon les jours, les histoires personnelles, au fil des annonces, des perspectives qui s’ouvrent ou se ferment. Nous vivons tous au diapason de cette pandémie. Et à la rédaction de Régal, nous n’y échappons pas. Difficile de construire un magazine à distance, de réagir sur un titre, d’ajuster une image, de partager le goût des choses sans se voir. Et pourtant, nous ne lâchons rien. Il y a un an, notre numéro de mai-juin s’élaborait dans les mêmes conditions, dans cette étrange absence « présentielle » qu’est le télétravail, et nous peaufinions chaque sujet dans l’idée que s’informer, cuisiner, voyager à travers nos pages serait notre façon de vous rendre la vie meilleure. Au coeur de ce deuxième printemps hors normes, nous sommes toujours déterminés à vous donner faim, à nourrir vos appétits de voyage, à vous offrir de belles rencontres. Cuisiner chaque jour pour résister à la mélancolie, confectionner des raviolis du monde, préparer une tarte brodée de pâte fleurie, vous accompagner à Rome en pensée… Comme le dit Adrien Descouls, le chef du restaurant Origines à Broc, dans notre reportage en Auvergne, « s’il faut se remonter les manches jusqu’aux épaules, pas de problème. Il y a un challenge, et je suis un challenger ». C’est cette énergie que nous avons envie de partager avec vous. Demain sera un autre jour. En attendant, donnons du sel à la vie, ici et maintenant.