Vrai ou faux ?

C’est en Provence qu’il est né

FAUX. Les Provençaux aimeraient bien, mais on en fait depuis… la nuit des temps. Et plus près de nous, le clairet bordelais ou l’oeilde-perdrix bourguignon étaient déjà des musts au Moyen Âge.

Ils ont tous le même goût !

FAUX. Si le rosé « piscine » a (presque) le même goût partout, il existe une vraie diversité de styles, de goûts, d’arômes et de couleurs. La planète rosée se diversifie et c’est tant mieux.

Ce sont les Français qui en boivent le plus

VRAI. Et de loin : 35 % des rosés produits dans le monde sont bus en France, soit une vingtaine de bouteilles par an et par habitant.

Il faut les boire dans l’année

FAUX. Il est exact que la plupart des rosés perdent rapidement en arômes et en fraîcheur, mais il existe, du côté de Bandol par exemple, certaines cuvées de près de dix ans d’âge qui affichent une forme insolente.

On en produit dans toutes les régions

VRAI. Derrière les trois leaders - Provence, Loire et Languedoc-Roussillon, on trouve même les régions les plus confidentielles, comme la Lorraine (et son « gris »), la Savoie ou le Jura.

C’est un mélange de vins rouges et de vins blancs

FAUX. En France, on l’obtient par un court contact entre le jus et les peaux des raisins rouges. Une exception : le champagne rosé, produit en allongeant un vin blanc avec un trait de vin rouge (de Champagne, bien sûr).

Ils se servent frappés

FAUX. Frappé, c’est exagéré et à réserver aux rosés médiocres (on n’y verra que du feu) mais très frais, oui : autour de 8° pour les légers, 10° pour les plus puissants. Pensez à les garder au frais une fois servis (seau à glace), l’été ils se réchauffent vite.