Choses à savoir pour développer en Raw dans Lightroom
Le format Raw offre une souplesse de traitement incomparable en postproduction. Les logiciels de dérawtisation proposent une multitude de réglages. Voici les plus pertinents.
C’est dans les scènes de lumière complexe, comme cet éclairage rasant qui s’engou re dans les dédales de rues et de passages, que le format Raw prend toute sa pertinence. Leica M10-D, 50 mm Zeiss Planar, 1/1000 s à f/4,8, 400 ISO.
Le Raw offre une dynamique et une souplesse chromatique qu’un Jpeg ne peut restituer. Il contient toutes les informations brutes enregistrées par le capteur au moment de la prise de vue, prêtes à être interprétées en postproduction avec de grandes libertés d’interprétation. Le Jpeg enregistré sur un boîtier est une version figée du Raw. Les possibilités d’intervention ultérieures sont donc limitées, et une forte modification d’un Jpeg risque de créer des cassures dans les dégradés.
Malgré la performance des posemètres des boîtiers, et en raison de nos propres errements, les fichiers sous-exposés ou surexposés ne sont pas rares : en postproduction, par rapport à un Jpeg, on récupère mieux les détails dans les ombres et les hautes lumières. Le format Raw permet aussi d’ajuster à sa guise la réduction du bruit, notamment grâce aux dernières performances de l’IA, sans l’effet trop souvent lissé d’un Jpeg. La structure d’un Raw est inaltérable, quels que soient les logiciels de traitement d’image. Elle offre la souplesse d’être interprétée alternativement en noir et blanc ou en couleur sans dégradation. Exposition, luminosité, teinte, saturation des couleurs, contraste, etc., sont variables à l’infini.
Nous sommes partis de Lightroom, l’un des logiciels les plus couramment employés par les professionnels. Les réglages qu’il propose sont transposables sur la plupart des logiciels de dématriçage. Le traitement en mode automatique est rarement pleinement satisfaisant. Rien ne vaut un ajustement circonstancié de chaque curseur. Mais on peut s’y perdre : on en compte une soixantaine. Ce n’est pas parce qu’ils existent qu’il faut tous les employer. Voici les dix réglages incontournables, suivis dans leur ordre de succession dans Lightroom.