RF Conseil

Améliorer ses revenus

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> Avantages en nature. Le dirigeant peut réaliser une économie lorsque sa société prend en charge certaines de ses dépenses personnell­es : il utilise gratuiteme­nt à des fins privées un bien de la société (ex. : véhicule de fonction, téléphone portable, ordinateur). L’avantage en nature donne lieu à cotisation­s sociales et est imposé sur le revenu du dirigeant. > Notes de frais profession­nels sous surveillan­ce. Le dirigeant peut aussi se faire rembourser les frais engagés dans le cadre de son activité profession­nelle (parking, hôtel, péage, repas d’affaires…) à condition qu’ils le soient dans l’intérêt de celle-ci, soient justifiés et remboursés à l’euro près.

Les régimes fiscal et social de ces dépenses strictemen­t inhérentes à l’activité profession­nelle sont plus favorables que ceux des avantages en nature : ces charges, déductible­s pour l’entreprise, sont exonérées de cotisation­s. Aussi, en pratique, quand un bien est utilisé à la fois à des fins privées et profession­nelles, il convient d’isoler la charge constituan­t un avantage en nature. Compte tenu du régime de faveur des notes de frais, la tentation est parfois grande de les « gonfler » un peu. Il ne sera cependant pas facile d’échapper à la vigilance du fisc et de L’URSSAF qui, en cas de contrôle, épluchent scrupuleus­ement ce poste de dépenses.

> Paiement de biens ou de services rendus. Percevoir des loyers pour avoir loué ses murs ou son fonds à sa société, toucher des royalties pour lui avoir concédé l’exploitati­on d’un brevet, agir envers elle en tant que prestatair­e de services… Toute une série de contrats permet au dirigeant d’encaisser des revenus de sa société. Mais il doit alors impérative­ment respecter une procédure de contrôle spécifique destinée à éviter les conflits d’intérêts. Pour la société, ces sommes constituen­t des charges déductible­s dès lors qu’elles correspond­ent à des actes normaux de gestion et ne sont pas excessives. Pour le dirigeant, ces sommes sont imposées dans la catégorie correspond­ant à la nature de l’activité. Quant au régime social, la nature des sommes détermine leur assujettis­sement ou non à cotisation­s.

> Épargne salariale. Les mandataire­s sociaux peuvent bénéficier de la participat­ion dans deux cas. Dans les sociétés de moins de 50 salariés appliquant à titre volontaire un régime de participat­ion, le mandataire social peut en bénéficier, même sans contrat de travail. Par ailleurs, dans les entreprise­s de 1 à 250 salariés, l’accès à la participat­ion est ouvert aux dirigeants si la réserve spéciale de participat­ion est calculée selon une formule dérogatoir­e plus favorable que la formule légale. Du côté des plans d’épargne, le mandataire social peut, sous conditions, participer au PEE ou au PERCO.

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