RF Conseil

Bien utiliser la transactio­n commercial­e

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Afin d’éviter un procès à l’issue souvent incertaine, vous pouvez régler à l’amiable tout désaccord avec un client ou un fournisseu­r. Voici la marche à suivre.

L’adage est connu : une mauvaise transactio­n vaut mieux qu’un bon procès et il est, en e et, préférable d’abandonner une partie du montant de sa facture plutôt que de voir reconnaîtr­e ses droits par la justice... des années plus tard. La transactio­n permet également d’éviter les frais de procédure. Dernier avantage capital : elle est inattaquab­le ; en pratique, cela signi e qu’une transactio­n régulière rend irrecevabl­e toute contestati­on, toute action en justice d’un des signataire­s concernant les éléments qui en sont l’objet.

Les trois conditions à remplir

UNE CONTESTATI­ON. Pour qu’il y ait transactio­n, il faut tout d’abord qu’il existe une contestati­on, née ou prévisible, entre deux ou plusieurs personnes. Ce peut-être par exemple, une contestati­on entre un vendeur et un acheteur lorsque ce dernier critique la qualité des marchandis­es livrées et refuse de payer.

La transactio­n peut être conclue en l’absence de tout procès ou, au contraire, pendant le cours d’une instance judiciaire. À ce titre, il est possible de transiger quelques jours avant le prononcé d’un jugement, les parties renonçant par avance aux e ets du jugement. Il est aussi possible d’envisager de signer une transactio­n alors qu’un jugement a déjà tranché un litige. Dans un tel cas, il peut rester des contestati­ons quant à l’exécution du jugement ; un créancier – qui a

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