Peu de nouveautés pour les particuliers
Après les mesures ponctuelles de soutien adoptées au printemps printemps (exonération des abandons de loyers, seuil de la réduction de 75% pour dons, cours particuliers à distance éligibles au CI emploi à domicile, déblocage exceptionnel du Madelin…), voici ce qui attend les particuliers en 2021.
Fin 2019, une réforme du barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR) a été votée (première tranche abaissée de 14 % à 11 %, tranches de 11 % et 30 % ajustées). Ce nouveau barème indexé de 0,2 % (comme les seuils et limites qui y sont associés) s’appliquera pour la première fois pour l’imposition des revenus de 2020. Un ajustement de la grille du taux neutre de prélèvement à la source applicable pour les revenus perçus à compter du 1er janvier 2021 est également prévu.
Autre bonne nouvelle : la poursuite de la réforme de la taxe d’habitation malgré le contexte budgétaire. Cette année, 80 % des contribuables bénéficient d’un dégrèvement de 100 % pour leur résidence principale. Les 20 % de ménages restants auront droit à un allègement de 30 % en 2021, puis de 65 % en 2022 avant d’y échapper définitivement en 2023.
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) s’applique pour la dernière fois aux dépenses éligibles engagées en 2020 par certains contribuables sous conditions de ressources. En 2021, il sera définitivement remplacé par une prime, dénommée Maprimerénov’, versée à tous les ménages par l’anah à la réalisation des travaux.
La prorogation du dispositif d’investissement locatif Pinel jusqu’en décembre 2022 n’est pas, pour l’instant, inscrite dans le texte du projet de budget. Cette mesure pourrait être introduite au cours des débats parlementaires, comme celle relative à la réduction D’IR pour investissement dans une PME jusqu’au décembre 2021.